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Le projet de loi pandémie, démocratiquement problématique

Une loi pandémie minimaliste dans l’énoncé, souple dans les procédures, forte dans la promotion des soins de santé, c’est tout ce dont l’on aurait besoin. C’est aussi tout ce qu’un système démocratique peut supporter sans risquer pour sa vie au passage au nom de l’« urgence ».

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Journaliste au service Politique Temps de lecture: 3 min

L’opposition n’a pas tout faux quand elle reproche à la majorité d’avoir confectionné un projet de loi pandémie qui néglige le Parlement, et la majorité n’a pas tout à fait tort quand elle prétend que son texte offre des garanties. Pour autant, la vérité n’est pas au milieu, le problème est ailleurs…

En consacrant les politiques mises en œuvre depuis plus d’un an, du confinement à la restriction des libertés en passant par le registre des sanctions et de la surveillance, le projet de loi sur la table tend à reproduire à l’avenir – en cas de phénomène comparable – une gestion de crise pourtant contestable à bien des égards. Voire à proposer un modèle de gouvernance unique, ce qui est contestable à tous égards.

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19 Commentaires

  • Posté par STORDIAU Pierre, mardi 18 mai 2021, 11:16

    Excellente question, Monsieur le journaleux . Encore ne nous faudrait-il pas pousser la chansonnette des Cavaliers d'Offenbach : " Nous sommes les carabiniers, la sécurité des foyers. Mais par un malheureux hasard, au secours des particuliers, nous arrivons toujours trop tard . " ! LOL

  • Posté par Moreau Michel, mardi 18 mai 2021, 9:52

    Bonnes questions M. Coppi ! Cette "loi pandémie" ne sera qu'un lifting cosmétique, bricolé en sauve-qui-peut et totalement dépourvu d'ambition, si ce n'est de transformer les chemins de braconnage d'hier en autoroutes du pouvoir de demain. Mais au-delà de la grisaille triste et sourde qui caractérise le marais politique actuel, ne faudrait-il pas investiguer deux circonstances aggravantes : d'une part, la particratie, qui, en phagocytant la dynamique représentative, conduit à la fois à ces pratiques de gestionnaires myopes en mal de réélection et au désintérêt galopant des citoyens pour ce théâtre du vide ?... et d'autre part, plus fondamentalement peut-être, notre rythme de rétroaction élu-citoyen (en substance une fois tous les 4 ans !) qui pouvait décoiffer en 1830, mais qui, deux siècles plus tard, approche le niveau de mort clinique ? N'aurions-nous pas intérêt à emprunter aux Suisses quelques mécanismes d'interactions fortes et fréquentes ?

  • Posté par STORDIAU Pierre, mardi 18 mai 2021, 10:58

    Holà ! Holà ! Monsieur Moreau Michel : Que de belles envolées lyriques ; quelle belle juxtaposition de verbes ; certes à l'enrobée sucrée ... mais creuses en leur substance ! Vous me faites songer aux discours-fleuve du Maire de Champignac de nos BD Spirou & Fantasio ! ... ou de Fidel Castro à l'ONU ! LOL

  • Posté par STORDIAU Pierre, lundi 17 mai 2021, 19:32

    Où est le problème ? Dans un système Démocratique les 3 institutions fonctionnent indépendamment l'une de l'autre ... et c'est bien le cas : l'Exécutif a dû prendre des mesures urgente face à une PANDÉMIE ; le Parlement légifère à propos d'une future "Loi Pandémie" et le Judiciaire est saisi par un groupuscule antisystème (la LDH) au prétexte de sa vision de "libertés" . Tout va donc pour le mieux et il n'y a plus qu'à attendre les CONCLUSIONS ... Et surtout à les respecter: Inutile donc de s'invectiver dans un forum. Merci.

  • Posté par Berthouze Pascale, lundi 17 mai 2021, 15:08

    les droits fondamentaux c'est quoi ? dans un moment d'urgence sanitaire planétaire, le petit blanc a peur pour ses droits fondamentaux? quand le petit blanc prend sa voiture il est protégé par le Code de la Route, qu'un autre petit blanc voulant exprimer sa liberté fondamentale ignore le feu rouge, le stop et hop! voilà qu'il tue le petit blanc qui a accepté, depuis qu'il a passé son permis, un Code qui régit les comportements de tous les usagers de la route afin qu'il y ait le moins d'accidents et de morts possibles. il y en a un qui suit un code au nom du respect de tous les autres et il y en a un autre qui suit SON propre désir de liberté au nom des droits fondamentaux ! Il y en a qui respirent la connerie et la diffusent avec suffisance et il y en a d'autres qui réfléchissent et peuvent comprendre des situations particulières. moi j'ai choisi mon camp.

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