Hongrie: Gergely Karácsony, le Vert qui pourrait évincer Orbán du pouvoir
Maire de Budapest depuis octobre 2019, l’un des principaux opposants de Viktor Orbán se lance dans la primaire qui désignera l’adversaire du dirigeant magyar lors des législatives d’avril 2022.

C’est l’histoire d’un provincial du nord-est de la Hongrie devenu maître de sa capitale. Le 13 octobre 2019, au terme des élections municipales, l’écologiste Gergely Karácsony, soutenu par une vaste coalition (de la gauche à l’extrême droite recentrée), ravissait Budapest au parti Fidesz du Premier ministre, Viktor Orbán, qui détenait la ville depuis 2010. Ce samedi 15 mai, il officialisait depuis Nyírtass, le village de son enfance, sa candidature longtemps pressentie à la primaire chargée de déterminer, cet automne, un concurrent unique face au Premier ministre sortant lors des législatives d’avril 2022.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
On oublie gentiment que ce type « bien sous tous rapports »... s’est associé au parti Jobbik, un parti néonazi prétendument en repentance qui se vautrait dans l’antisémitisme et la chasse aux Roms il y a seulement quelques années. Ils sont devenus maintenant plus « corrects », ils ont changé de disque et font dans le complotisme antivax et fini les juifs et les Roms, ils cassent du Chinois. Le pire de ce qu’on peut trouver dans la société hongroise. Belle avancée. Encore un détail gênant oublié dans le récit. C’est comme si Ecolo-Groen se mettait en coalition avec le VB pour emmerder Bart de Wever à condition qu’ils « changent » de disque en apparence et mettent une chemise pour qu’on voie moins les tatouages. Du reste, ce garçon a déjà quelques casseroles qui traînent contrairement à ce qui est dit car il se chuchote qu’il n’a pas exactement les diplômes et les connaissances linguistiques qu’il pretendait avoir et que là où il a des chances de prendre des voix, à Budapest, ses pistes cyclables artisanales commencent déjà à énerver tout le monde. S’il est élu, ce ne sera jamais un dirigeant et la Hongrie sera administrée en téléconférence par l’ambassade des USA et l’ambassade d’Allemagne directement. Le résultat va être serré mais comme épouvantail de « gouvernement » de l’étranger qui excite le camp d’en face, il n’y avait pas meilleur choix. Il a même remercié Soros pour ses dons publiquement. Blabla « inclusif, vert. », etc. Il n’y a vraiment rien qui manque, rien n’est caché. Tout ce qu’il faut pour encore augmenter la polarisation. Ca va être serré.
Pourquoi citer tous les opposants hommes en se référant à leur parti respectifs et à la seule femme, en se référant à son mari ? "Eurodéputée" ne nous donne pas d'indice sur ses orientations politiques.
Elle fait partie du DK (Demokratikus Koalíció), parti associé au parti socialiste hongrois MSZP. Le DK est un parti de gauche mais à d'orientation libérale. Si ses qualités de politicienne sont reconnues en Hongrie, elle ne reste pas moins pour nombre d'observateurs étrangers l'épouse de Ferenc Gyurcsány qui fut Premier ministre hongrois de 2004 à 2009 et qui reste l'homme politique hongrois que Viktor Orbán hait le plus.