François De Smet au «Soir»: «Sur la neutralité, il y a une lâcheté générale du monde politique»
Le président de Défi estime « indispensable » que la Stib aille en appel de sa condamnation pour discrimination d’une femme voilée. Et plaide pour l’ouverture d’un grand débat, au fédéral, sur ces questions.


Voici deux semaines, la Stib a été condamnée pour discrimination fondée sur les convictions religieuses et le genre. La plaignante estime avoir été écartée d’un poste auquel elle postulait parce qu’elle porte le voile. Dans ces colonnes, la coprésidente d’Ecolo Rajae Maouane insistait : « Quand une décision de justice est prise, aussi claire, ça fait jurisprudence. » Son partenaire de majorité régionale à Bruxelles, François De Smet, président de Défi, n’est pas vraiment sur la même longueur d’onde…
La Stib doit-elle aller en appel ?

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir25 Commentaires
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Posté par GROSFILS ALAIN, jeudi 20 mai 2021, 7:55
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Posté par GOBBO Corrado, mercredi 19 mai 2021, 12:34
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Posté par Wafellman Fabienne, mercredi 19 mai 2021, 11:39
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Posté par Vynckier Albert, mercredi 19 mai 2021, 11:05
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Posté par Moriaux Raymond, mercredi 19 mai 2021, 9:44
Plus de commentairesIl a raison : les signes ostentatoires d’options morale ou religieuses sont à proscrire sur les lieux de travail. Et si, comme directeur, j’avais mis dans mon bureau une affiche avec « Dieu n’existe pas, c’est idiot », aurais-je été approuvé par les tribunaux ?
Très largement d'accord avec lui, tant sur couardise des politiques que sur un état "constitutionnellement laïque" ou sur la nécessité d'une formation /cours sur autres religions et autres cultures (la religion en particulier est du ressort du privé et pas à être dans le "Public")
Un point de vue audible, clair et étayé. Loin des revendications des uns et des autres. Continuez dans cette voie, on adhère.
ce n'est pas parce qu'on tolère tout le monde qu'en retour on est toléré par tout le monde...?
Et, pour finir, encore ceci : "La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n'est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle, se soumettre, ce serait cesser d'être" (Henri Poincare, 1909).