Ecrans géants pour l’Euro à Bruxelles: les bourgmestres renvoient la balle au fédéral

L’Euro de foot se profile à grands pas. Avec une épineuse question pour les responsables politiques : comment, en cette période de covid, gérer les rassemblements de supporters sur la voie publique lors des rencontres.

Une problématique abordée ce mercredi lors de la Conférence des bourgmestres actuellement présidée par Vincent De Wolf (Etterbeek, MR). « Ce sujet est venu à l’ordre du jour ce matin à la demande de monsieur Picqué (Saint-Gilles, PS) », déclare-t-il. « Nous avons eu une longue discussion sur le sujet. On sait que, jusqu’au 1er juillet, on peut autoriser jusqu’à 400 personnes à l’extérieur. Si on met des grands écrans, cela va être très compliqué de gérer le flux des personnes. » Certains bourgmestres rappelant que par le passé, près de 10.000 fans s’étaient réunis en un même lieu. « Difficile donc de n’en accepter que 400 aujourd’hui tout en devant gérer les milliers de personnes qui seraient sur le pourtour et mécontentes d’y être. »

Nombreuses questions

Evoquée aussi, l’ouverture du stade du Roi Baudouin. « Mais, à ce moment-là », poursuit Vincent De Wolf, « c’est en dehors du respect du cadre sanitaire et sans accord du fédéral, ce n’est pas possible de concentrer un tel public au même endroit. » D’autres bourgmestres ont proposé de se tourner vers de plus petits stades pour mieux répartir les flux. « Se pose aussi la question de savoir ce que nous faisons avec les cafés qui installent de grands écrans orientés vers l’extérieur, au niveau des terrasses. Nous nous interrogeons, est-ce raisonnable de l’interdire si nous n’avons pas la possibilité d’installer de grands écrans et, d’autre part, imposer cette interdiction n’aidera pas l’horeca à sortir de ses difficultés. »

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Face à cette incertitude, la Conférence des bourgmestres a décidé d’envoyer un courrier à la haute-fonctionnaire de l’arrondissement de Bruxelles, Viviane Scholliers. « C’est elle qui représente le fédéral à Bruxelles et l’idée est d’obtenir des consignes claires quant à ce qui est recommandé ou non. »

Le point sera donc remis à l’ordre du jour de la Conférence dans quinze jours. « De façon à ce que nous puissions prendre une position, si possible unanime, sur la question afin de gérer les choses de la même façon dans toutes les communes. »

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