Boris Cyrulnik au «Soir»: «Aujourd’hui, il nous faut naître autrement»
Dans son dernier essai, « Des âmes et des saisons », le neuropsychiatre Boris Cyrulnik replace quelques balises dans notre monde chamboulé.


Le milieu dans lequel nous vivons conditionne notre comportement. Mais comment s’adapter à son milieu lorsque celui-ci change de plus en plus vite, que les repères traditionnels s’estompent ou disparaissent les uns après les autres, pour des raisons culturelles, technologiques ou sanitaires ? C’est au départ de cette interrogation que Boris Cyrulnik a écrit Des âmes et des saisons : un traité de « psycho-écologie » nourri par le savoir le plus récent de la préhistoire, de l’éthologie et des neurosciences.
Vous expliquez que les pressions du milieu sculptent notre cerveau et que cette sculpture entraîne une manière d’appréhender le monde. Mais aujourd’hui, entre déflagrations culturelles et innovations techniques, le milieu évolue très vite. Trop vite pour notre cerveau ?

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
je ne comprends pas l'engouement pour Cyrulnik, il me fait bailler à souhait !
Si vous êtes sujette aux somnolences, ça peut se soigner. Cyrulnik est passionnant. Encore faut-il écouter et comprendre.
Si vous êtes sujette aux somnolences, ça peut se soigner. Cyrulnik est passionnant. Encore faut-il écouter et comprendre.
M Cyrulnik a bien entendu raison, c’est vers la « renaissance » qu’il faut se diriger mais les vieux réflexes ont la vie dure: on a applaudi le personnel médical en 2020 et malgré cela, on continue à ne leur offrir que des « cacahuètes ». Le débat sur les MACS le démontre, on exige d’eux un réel travail (qu’on qualifie habilement de « stage » pour le sous rémunérer) alors qu’ils sont déjà diplômés et aptes à exercer et donc en droit d’exiger une rémunération décente pour ce travail. Changer la société suppose de donner la priorité aux valeurs: soigner et sauver des vies en est elle une aux yeux de nos décideurs ?