Coronavirus: le risque d’un remplacement de lignée virale
Plus contagieux, les variants indiens pourraient rapidement devenir majoritaires au Royaume-Uni. En Belgique, ils ne représentent actuellement qu’environ 1 % des cas détectés, mais une surveillance active est en place.


A chaque variant, son qualificatif d’origine – appellation communément utilisée mais contestée par le monde scientifique. Si le variant « indien » doit son nom au fait qu’il a été repéré en Inde pour la première fois en octobre de l’année dernière, où il semble en partie lié à l’explosion de l’épidémie, les scientifiques lui préfèrent le nom de « B.1.617.1 » ou « B.1.617.2 » (correspondant à chacune de ses lignées qui partagent certaines mutations mais pas d’autres). « En réalité, il n’y a pas un variant indien, mais des variants indiens », explique le microbiologiste Emmanuel André (KULeuven), responsable du plan national de surveillance génomique en Belgique. Il y a même une troisième lignée, mais elle n’a été que très peu détectée en dehors de l’Inde, où elle est minoritaire.

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