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KunstenFestival ou l’art de déplacer les frontières

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Assister au KunstenFestival, c’est se déplacer. Se déplacer hors de chez-soi évidemment, pour aller au spectacle, mais aussi sortir hors de soi, face à des pièces qui vous remuent comme des plaques tectoniques. Prenez Frontera de la chorégraphe mexico-chilienne Amanda Piña, programmé cette semaine, en plein air, au Vaux-Hall. Créée avec des jeunes venus du Tamaulipas, Etat du Mexique situé à la frontière avec les États-Unis, la pièce transporte jusqu’à nous l’extrême violence que vivent ces jeunes dans cet espace où les frontières ne sont plus simplement physiques, traçant une ligne entre les pays, mais s’inscrivent aussi dans des corps marqués par un contexte de narcotrafic, de militarisation et d’emploi sous-payés. Impossible de ne pas être secoué par leurs regards endurcis, leur danse féroce, leur transe contagieuse, mais aussi des costumes, des accessoires, des mouvements invoquant une farouche résistance aux forces coloniales et néolibérales actuelles.

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