Chasse à l'homme: Jürgen Conings, l’exemple d’une menace sous-évaluée
La cavale de Jürgen Conings soulève la question du renseignement sur l’extrémisme non religieux. Un récent rapport du Comité R pointait les déficits du SGRS, les renseignements militaires, en la matière.


Il y a deux manières de voir la cavale du caporal Jürgen Conings : certaines sources de sécurité se félicitent d’avoir repéré son passage à l’acte relativement tôt, grâce au suivi par le SGRS – le service de renseignement militaire – et par l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (Ocam). D’autres – plus nombreux au niveau politique – s’inquiètent de voir un militaire avec un tel profil continuer d’exercer et d’accéder à des armes. Malgré ledit suivi.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir23 Commentaires
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Posté par Vanwetswinkel Gerard, samedi 22 mai 2021, 11:10
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Posté par Bastin Eric, samedi 22 mai 2021, 10:32
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Posté par D Marc, samedi 22 mai 2021, 10:30
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Posté par Klein Alain, samedi 22 mai 2021, 11:30
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Posté par DEFORET Jean-Pierre, samedi 22 mai 2021, 9:44
Plus de commentairesLes questions que je me posent sont : que vont-ils en faire s'ils le trouvent ? Prison ? Pour combien de temps ? et après ?
A suivre quelques commentaires, je présume donc qu'il est inutile de suivre qui que ce soit, ni de mettre hors d'état de nuire les apprentis djihadistes et extrémistes violents de tous bords tant qu'ils n'ont pas mis à exécution leurs plans ou menaces. Dissolvons donc nos services de renseignements intérieurs qui coûtent de l'argent et attendons passivement de futurs attentats islamistes ou autres pour agir a posteriori. Rendons la liberté à tous les Trabelsi du monde puisque, après tout, ils n'ont pas eu le temps de mettre à exécution leurs funestes projets. Et l'exemple du pédophile "virtuel" est excellent. Aucune raison de s'en méfier comme instituteur, moniteur de colonies de vacances, etc., tant qu'il n'est pas passé à l'acte, n'est-ce pas ?
Lorsqu'une femme porte plainte parce que elle est tabassée et menacée de mort par son compagnon, les "autorités" n'ont pas les moyens de la protéger!
C'est certain que si Jürgen Conings avait menacé de buter sa compagne au lieu d'un expert surmédiatisé, les "autorités" politico-judiciaires n'en auraient pas fait l'ennemi public numéro 1 ni les journalistes leurs choux gras et la malheureuse, "faute de moyens", ne serait pas sous protection policière . Selon que vous serez puissant ou misérable...
Menace sous évaluée ??? Pour l'instant le gars recherché n'a pas l'air d'avoir tué le moindre rat ou perdrix dans la réserve boisée ! Les média ne sont pas en train de surévaluer l'actualité en fait ?