Egan Bernal écrase le Tour d’Italie
Le Colombien n’a certes pas remporté l’étape mythique du Monte Zoncolan, dont le bouquet a été attribué au bien nommé Fortunato, rescapé de l’échappée, mais il a confirmé qu’il était le seul patron. A charge pour les autres de jouer le podium, ce qui est encore jouable pour Evenepoel, désormais huitième.

Le seul regret que Bernal pourrait nourrir, c’est de ne pas avoir gagné au Monte Zoncolan, comme son ancien leader, Chris Froome l’avait fait la dernière fois où le Giro y avait posé une arrivée (2018). Il n’y a rien de plus prestigieux dans la carrière d’un champion favori d’un grand Tour que d’y quérir les étapes majeures. Le Colombien devra encore patienter (il n’a jamais gagné d’étape au Tour et ne possède jusqu’ici qu’un succès récent à Campo Felice) par rapport à cette légende du cyclisme mondial puisque c’est un échappé, le bien nommé Fortunato qui a résisté à la fronde du peloton. Jusqu’au bout du bout, zigzaguant dans les pourcentages les plus effrayants, le coureur de l’équipe continentale Eolo-Kometa (dirigée par Alberto Contador et Ivan Basso, deux anciens vainqueurs du Giro) s’est arraché pour conquérir un bouquet qu’on évoquera forcément pour l’éternité.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Le digne successeur de Pantani et de Virenque?