Le viol de libertés en plein ciel européen ne peut rester impuni
En « détournant » un vol de Ryanair qui reliait deux capitales européennes, Alexandre Loukachenko a montré qu’il ne reculerait devant rien pour museler l’opposition biélorusse. L’Union se devait d’agir.


Jusqu’à présent, le « problème » biélorusse – soit les exactions infligées à l’opposition, la presse et tout qui contrarie un président au pouvoir depuis 27 ans – était resté surtout le problème… des Biélorusses. Le « dernier dictateur » d’Europe, selon le surnom qui lui est accolé en oubliant parfois Poutine, a certes été critiqué, dénoncé et 88 proches ont été frappés par trois paquets de sanctions. Mais l’Union européenne a géré jusqu’ici le cas « Loukachenko » avec la plus grande prudence, par souci de ne pas l’envoyer davantage dans les bras de Poutine, mais aussi au vu de la nature d’une opposition massive mais très anonyme sur place, incarnée depuis l’été dernier par Svetlana Tikhanovskaïa, une figure emblématique mais pas vue comme un leader stratège.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir14 Commentaires
C'est du covid qu'on parle ?
Par contre, pour Edward Snowden et Julien Assange.... silencio radio de la Delvaux.
Assange est un type dangereux, un espion qui a divulgué des documents pouvant mettre en danger la sécurité de l'occident, il ne mérite que ce qui lui arrive, rien à voir avec un opposant à un régime totalitaire !
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