Rwanda: à Kigali, Macron regarde en face la responsabilité de la France
Le président français parie sur l’avenir et insiste sur l’« œuvre de justice ». Son homologue rwandais, Paul Kagame, salue le courage de son hôte et rappelle que « la vérité guérit ».


Présentée comme l’étape finale de la normalisation des relations entre la France et le Rwanda après un quart de siècle de tensions, la visite à Kigali du président Macron représente plutôt le début d’une nouvelle étape, celle où l’« œuvre de justice » pourra se poursuivre, inspirée par la reconnaissance du passé. Avant de prendre la parole devant les officiels rwandais, le chef de l’Etat français avait passé de longs moments à l’intérieur du mémorial de Gishozi, où sont rassemblés les témoignages du génocide et où se trouve illustré l’impitoyable enchaînement de la haine qui mena au massacre d’un million de Rwandais en 1994.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Macron a déjà menti, en disant que la France n'avait pas été complice. C'est un fait avéré.
Ah oui ? C’est bizarre, parce que hormis les 2 rapports distincts qui disent le contraire, les Rwandais, Kagame en tête, confirment ces rapports. Vous devez donc avoir des infos de 1ère main pour savoir mieux que les Rwandais eux-mêmes. Ça serait instructif si vous pouviez les partager avec nous.