Alibaba et Sûreté de l’État: fédéral et Régions n’arrivent pas à décider qui doit avoir le feu vert final
Il y a quelques semaines, l’arrivée du géant chinois est considéré comme un risque par la Sûreté de l’État. Le processus de vérification du personnel autorisé à accéder aux zones sensibles fait l’objet de contacts entre fédéral et Régions depuis plus d’un an. Parce qu’il faut décider qui aura le mot final.


La prochaine arrivée d’Alibaba à Liege Airport, via sa filiale Cainiao, avait déclenché début mai une réaction aussi franche que surprenante du ministre fédéral de la Justice, Vincent Van Quickenborne (Open VLD), qui avait relayé un avis de la sûreté de l’État y voyant un vrai risque. Principalement parce que les entreprises chinoises sont formellement obligées de collaborer avec les agences de renseignement de l’État chinois et leur donner accès à leurs implantations, y compris à l’étranger. La nouvelle implantation liégeoise du géant chinois de l’e-commerce pourrait ainsi servir théoriquement de pied à terre pour des espions chinois.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Pauvre Belgique.. : ceci n'est pas un pays aurait dit avec raison Magritte : c'est devenu un vrai bordel institutionnel ou plus personne ne s'y retrouve !
Avant de donner le feu vert à Alibaba, Charles Michel (https://plus.lesoir.be/189716/article/2018-11-13/alibaba-liege-bonne-nouvelle-pour-lemploi-et-le-developpement-economique-estime) aurait du consulter la sûreté de l'état. IL faut maintenant gérer les casseroles laissées par le décideurs de l'époque. La casserole environnementale, quant à elle, ne va sans doute pas tarder à refaire du bruit.