Coronavirus: tous les indicateurs à la baisse (infographie)
Il y a eu 1.766 nouvelles contaminations en moyenne par jour entre le 22 et le 28 mai, soit une baisse de 27 % par rapport à la période de référence précédente.

Il y a eu en moyenne 84,4 nouvelles admissions à l’hôpital par jour de personnes positives au Sars-CoV-2 entre le 25 et le 31 mai, soit une baisse de 27 % par rapport à la période de référence précédente. Par ailleurs, 1.232 patients sont à l’hôpital, souffrant de covid, dont 438 en soins intensifs, selon les derniers chiffres publiés mardi matin par l’Institut de santé publique Sciensano.
Il y a eu 1.766 nouvelles contaminations en moyenne par jour entre le 22 et le 28 mai, soit une baisse de 27 % par rapport à la période de référence précédente. Ces chiffres sont toutefois à interpréter avec prudence dans la mesure où un jour férié (le lundi de Pentecôte, NDLR) influence le calcul de la moyenne. Cette semaine est comparée à la précédente qui ne comprenait aucun jour férié. Or, il s’avère qu’on teste toujours nettement moins lors des jours fériés, donc qu’on trouve beaucoup moins de cas ce jour-là.
Taux de reproduction à 0,82
43.600 tests en moyenne ont également été effectués quotidiennement (-12 %) entre le 22 et le 28 mai, pour un taux de positivité qui poursuit son recul et se fixe désormais à 4,7 %.
Depuis le début de la pandémie en Belgique, 1.062.001 cas d’infection au coronavirus ont été diagnostiqués, un nombre qui sous-estime toutefois fortement la réalité, étant donné le manque de capacités de dépistage lors de la première vague de l’épidémie.
Entre le 22 et le 28 mai, 13,4 personnes sont décédées par jour en moyenne des suites du virus, ce qui représente une diminution conséquente de 32,4 % sur une semaine. La Belgique a toutefois dû déplorer 24.955 morts depuis le début de la pandémie.
Le taux de reproduction du virus est quant à lui toujours estimé à 0,82. Lorsqu’il est inférieur à 1, cet indicateur signifie que l’épidémie tend à ralentir. L’incidence, qui renseigne le nombre moyen de nouveaux cas journaliers pour 100.000 habitants, atteint 254 sur 14 jours (-19 %).
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
L'évolution apparaît "édifiante" car le tableau de Sciensano concerne l'évolution du pourcentage d'admissions à l'hôpital par tranche d'âge. Mais si l'on regarde les admissions en chiffres absolus, elles sont passées de 500 (700 au pic de la 2ème vague) à 100 par jour actuellement. Sur la même période, les admissions des +80 sont passées de 45 % à 10 %, soit de 225 à 10. Les admissions des 40-60 (la tranche qui a augmenté le plus en pourcentage) sont passées de 15 % à 45 %, soit de 75 à 45. Donc, en chiffres absolus, une diminution formidable des admissions des +80 (grâce très certainement à la vaccination) et une diminution, moindre mais néanmoins très nette, des admissions dans les autres tranches d'âge.
Il manque tout de même une statistique essentielle : l'âge moyen des nouveaux admis à l'hôpital. À l'heure où la vaccination reste toujours très largement inaccessible aux trentenaires & personnes plus jeunes, n'a-t-on pas le droit de savoir quel risque l'Etat fait courir à ces tranches d'âges qui ne sont soit disant pas à risque? Quel est le profil des malades développant des formes graves du Covid aujourd'hui? Je trouve quand même le nombre de personnes admises en soins intensifs bien élevé alors que la plupart des personnes à risque d'après les experts ont eu la possibilité de recevoir 1, voire 2 doses, du vaccin. Soit il s'agit principalement de réfractaires au vaccin... soit on est grandement en train de sous estimer les risques du Covid pour les moins de 40 ans. Mais ça n'est pas possible n'est-ce pas, car quelle société exposerait ainsi ses forces vives (des enfants, petits-enfants...) faute de matériel (ici, stocks de vaccins) suffisant...?
Mme.Bastidon, je peux très bien comprendre votre impatience (que je crois percevoir) à enfin bénéficier d'une vaccination. Je l'ai vécue ces dernières semaines (et mois). Dans mon cas personnel, plus de deux fois la trentaine, et certains "facteurs de santé aggravants". Mais rassurez-vous, actuellement, les choses "bougent énormément". Dans mon entourage proche, un fils (la trentaine déjà bien entamée), une nièce (à mi chemin entre vingtaine et trentaine) et son compagnon (un peu plus âgé) - notamment - ont reçu/vont très prochainement recevoir, leur première dose de vaccin ("Pfizer" dans tous ces cas). Témoignage du "gamin" : <un tiers des personnes présentes au centre de vaccination étaient dans ma tranche d'âge>. C'est plutôt encourageant, pour cette (votre ?) tranche d'âge, et pour l'ensemble de la population par "ricochet" (enthousiasme non feint des futurs vaccinés).
En effet, vous pouvez consulter le site de Sciensano, il est explicite. Je vous trouve bien sévère envers une société qui a réussi à développer des vaccins efficaces en si peu de temps et à mettre en place une vaste campagne de vaccination. Cette campagne a débuté par les personnes les plus fragiles, celles qui ont subi le plus de décès depuis le début de l'épidémie, (et "encombraient" les hôpitaux) alors que les plus jeunes semblaient épargnés. Cela semble logique, et la campagne de vaccination se poursuit en visant maintenant les plus jeunes.
ca existe: il faut aller voir sur sciensano, p2 des "hospitalisations". l'évolution est édifiante