«Mon fils, ce démon» aux racines ordinaires de la haine
La Cie des Nouveaux Disparus retrace le parcours de deux parents accusés d’avoir élevé un monstre, auteur d’un attentat terroriste. Le sujet pourrait être clivant mais s’avère sobrement humain.
Article réservé aux abonnésPar Catherine MakereelTemps de lecture: 4 min
Q
u’est-ce que j’ai fait ? Qu’est-ce que je n’ai pas fait ?
» Dans ce qui ressemble à une salle d’attente – métaphore de leur vie désormais suspendue à des réponses qu’ils n’auront jamais –, Seloua et Saïd ressassent les vingt dernières années, aspirant à y trouver des indices pour expliquer l’acte monstrueux de leur fils, auteur d’un attentat terroriste qui a fait 19 morts et 342 blessés. «
Je voudrais être amnésique, ne plus avoir ni souffrance ni espoir »,
soupire le père.
« Ma vie n’est plus la mienne
»,
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D’habitude, elle préfère l’ombre, chorégraphiant les combats de scène du répertoire classique. Mais cette fois, dans « Kung-Fu », Emilie Guillaume se pose dans la lumière pour raconter son parcours, une histoire d’émancipation qui cogne, au nunchaku, dans le sexisme, la bêtise, la peur.
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