Le monde d’après (un peu)
Cet accord du G7 Finance devrait permettre de taxer plus justement les entreprises les plus profitables, y compris les Gafa, et de juguler l’optimisation fiscale et la délocalisation des profits.


Un impôt minimum « mondial » pour les sociétés. L’affaire n’est pas gagnée, mais l’accord scellé par le G7 Finance ce week-end à Londres n’en est pas moins symboliquement fort. Un triple symbole en fait du « monde d’après ».
Le monde d’après-Trump d’abord et avant tout, car le nouveau président des États-Unis a joué le rôle moteur dans la mise à l’agenda mondial de cet impôt mondial minimum, de même que dans l’obtention d’un accord entre les ministres des Finances des sept puissances occidentales. Et donc, ce lundi, on dit merci à Joe Biden. Le G7 n’est plus hors jeu et ce n’est plus « America First » mais « Job First » qui sert de mantra. Cela fait a hell of a difference comme ils disent là-bas.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Tant qu’ils y sont, ne pourraient-ils pas décider de taxer le kérosène ?
Les Etats-Unis avec ses laquais du G7 imposant un taux d'imposition des entreprises au reste du monde, on est très loin du "pas de taxation sans représentation". Je ne comprends pas Mme Delvaux qui s'ébahit devant ce manque de démocratie manifeste.
C est une planquée, fonctionnaire !!!!