Comment l’affaire Conings a exalté une extrême droite marginale
Plusieurs groupuscules d’extrême droite, côté flamand comme wallon, ont apporté leur soutien au militaire en fuite. Mais il est urgent de nuancer leur ampleur et leur force de frappe.

Als 1 achter Jürgen ». Comment un militaire armé activement recherché après avoir menacé de s’en prendre à des symboles de l’Etat, à une mosquée, à des personnalités, est-il parvenu à susciter l’adhésion d’une frange de la population ? Après les marches à Maasmechelen des 22 et 23 mai organisées en soutien à Jürgen Conings – l’homme a disparu et est recherché depuis le 17 mai – les marques d’encouragement continuent d’affluer. « Il incarne la liberté et le refus de se plier à la dictature », nous confiait un sympathisant flamand samedi dernier, lors de la manifestation regroupant coronasceptiques et anti-vaccins à Bruxelles. Ils étaient plus de 45.000 à être abonnés à la page Facebook « Tous unis derrière Jürgen » avant qu’elle ne soit désactivée.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir9 Commentaires
Je t'enverrais tout ça au Goulag vite fait Bande de merdes
Vous n'avez pas peur qu'on vous prenne pour une merde stalinienne ?
L'extrême droite n'est absolument pas marginale en Wallonie, y'a juste aucun leader. Laissez un Degrelle faire surface et on est reparti comme en 33 en moins de deux.
Justement, c'est parce qu'il n'a pas de tribune en Wallonie que cela n'arrive pas. Et... tant mieux! En Flandre, le terreau est favorable car il est entretenu par les médias.
Ne rêvons pas.