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L’immunité individuelle, la part inconnue de la vaccination

À Nivelles, dans une maison de repos, la vaccination a protégé la plupart des pensionnaires mais n’a rien pu faire pour ceux dont l’état ne pouvait pas résister à une forme bénigne de la maladie.

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Cheffe adjointe du service Société Temps de lecture: 3 min

Relativement épargnée par les vagues successives de covid-19, la maison de repos « Nos Tayons » à Nivelles pensait en être définitivement quitte. En janvier, 98 % des résidents ont été vaccinés et près de 70 % du personnel. Et pourtant, depuis quinze jours, une vague importante de contaminations touche l’établissement. « Un premier cas s’est déclaré chez un résident le 17 mai, explique Colette Delmotte, présidente du CPAS de Nivelles. Depuis, 67 cas positifs ont été détectés chez les résidents et 20 parmi le personnel avec la particularité que les premiers sont touchés par le variant indien, les seconds par le variant anglais, ce qui démontre deux sources de contaminations différentes. Malheureusement, alors que la plupart des résidents sont asymptomatiques ou ont une forme très légère de la maladie, neuf d’entre eux sont décédés ces derniers jours. » Mais pour la présidente du CPAS, la situation ne remet pas du tout en question l’efficacité de la vaccination.

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