Carte blanche: le scolyte est un aiguillon vers une forêt plus naturelle
Depuis 2018, le scolyte provoque une crise sans précédent. Les boisements d’épicéas sont en berne, mettant au jour d’improbables choix sylvicoles du passé. Une forêt vivante, naturelle et productive est possible et désirable. Même en Wallonie, surtout en Wallonie.

Les vastes et denses forêts d’épicéas symbolisent pour certaines personnes un paysage naturel caractéristique de l’Ardenne. En réalité, il n’en est rien puisque ces forêts sont des boisements artificiels apparus suite à des plantations progressives de terres moins productives ou en remplacement de forêts naturelles jugées trop peu rentables. Un mouvement sylvicole initié au milieu de 19e siècle qui s’est poursuivi tout au long du 20e, à tel point que l’épicéa commun est devenu l’essence majoritairement plantée chez nous. Les pessières couvrent à présent 30 % de la forêt wallonne, soit 160.000 ha couverts très majoritairement d’une seule essence. Ces pessières au sous-bois sombre et dégarni s’étendent sur de larges parcelles homogènes occupées par des arbres du même âge.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
J'ai un ami qui habite l'ardenne et qui vantait sa belle forêt. Je l'avais un peu choqué en lui disant que çà ressemblait plus à un champ de maïs (géants) qu'à une belle forêt. Maintenant, je comprends l'origine du mal ardennais.