Le CDH se cherche un avenir : un grand mouvement centriste, sinon rien
Le CDH se cherche un avenir. Mais le covid a ralenti sa refondation. Les troupes s’impatientent. La crainte que « ça ne fonctionne pas » est là. Au fond, a-t-on encore besoin d’un parti centriste ? Avec quelles priorités ? Chacun a son idée. Plongée au cœur du centrisme francophone.


Les sondages sont variables, le port du voile divise les troupes, le centrisme est à la peine ici comme ailleurs en Europe. Mais tous, en interne, s’en disent convaincus : oui, un mouvement centriste a encore tout son sens dans le paysage politique francophone. Plus que jamais, même.
Mais quel mouvement ? En janvier 2020, le CDH a entamé un long processus de refondation, ouvert à tous et baptisé « Il fera beau demain » (IFBD) – 18 ans après la transformation du Parti social-chrétien en Centre démocrate humaniste. « Il fallait cette remise en question profonde », justifie Maxime Prévot, « sinon, on aurait été étonné de perdre encore en 2024. On ne peut se contenter de 10 % si on veut faire de la politique. Mon objectif est d’inverser la tendance et de repartir à la hausse. » Avec « 15, 16, 17 % peut-être dès la deuxième élection ».

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir24 Commentaires
RIEN, la seule option salutaire!
@Weissenberg André, petit soucis dans la chronologie de votre récit. Gérard Deprez a créé le MCC en 1998 sous le PSC présidé alors par Charles Ferdinand Nothomb pour se rapprocher à l'époque de la fédération PRL-FDF et non du MR (qui n'existait pas encore sous cette dénomination). En 1998, Gérard Deprez quittait le PSC de Charles Ferdinand Nothomb et fondait la fédération PRL-FDF-MCC avec Louis Michel. Deprez et son mouvement le MCC ne sont donc pas partis à cause de Joëlle Milquet (pour la petite histoire, vous semblez oublier que Madame Milquet avait été lancée comme dauphine de Gérard Deprez après ses quinze ans de présidence du PSC et que c'est justement parce que Joëlle Milquet n'a pas été élue que Deprez a pris ses distances avec le PSC. Vu cela, il est plus qu'improbable que Deprez aie quitté le PSC à cause de Milquet), le MCC a quitté le PSC et non le Cdh. Du reste, le MCC a été fondé bien avant le Cdh, et même avant l'interim du "nouveau PSC" de Philippe Maystadt. Certains voudrait faire porter mille responsabilités à Mme Milquet. La vérité commande de rappeler que sous Nothomb, sous Maystadt, sous Lutgen, sous les dénomination PSC, nouveau PSC, et Cdh, ces trois présidents ont également laissé un parti amoindri par rapport à leurs prédécesseur à leur successeur. On peut même constater que Mme Milquet a ralenti la chute des centristes.
Un de moins, !!! On progresse.
C'est en hiver cette photo montrant une folle allégresse? Y en a avec des écharpes
Normal, ils ont toujours été frileux!