CEB 2021: tout savoir sur les épreuves externes
C’est ce jeudi que commenceront les épreuves certificatives du CEB en Fédération Wallonie-Bruxelles. Contrairement à l’année dernière, elles auront bel et bien lieu, moyennant quelques adaptations.


Les épreuves du certificat d’études de base, plus communément dénommé CEB, débutent dans quelques jours seulement. Reportées l’année dernière pour cause de covid – une première depuis leur création en 2009 –, elles font leur retour en grande pompe. Pas question d’y échapper une seconde fois, à l’inverse des autres examens qui, eux, relèvent de la liberté de chaque pouvoir organisateur. Pour les élèves de sixième primaire et leurs parents, le stress monte à l’approche de la date fatidique. C’est que la délivrance de ce bout de papier a toute son importance en Fédération Wallonie-Bruxelles. Histoire de ne pas marcher à l’aveuglette et d’arriver le plus sereinement possible le jour J, Le Soir répond à vos dernières interrogations.
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"Si mon enfant rate le CEB, peut-il s’inscrire en secondaire ?" Une telle question tombe sous le sens car rater un CEB au niveau plancher certifie que l'on est vraiment incapable de "suivre" avec succès les cours de 1°S, où le problème principal est une ABSENCE de maîtrise de la langue.Comment peut-on comprendre les notes de cours de français, histoire, géo, sciences, maths si l'on ne sait pas prendre conscience de ce qui est écrit? J'assure 20 h/S de remédiations en maths et en physique dans le DS et ces remédiations ne consistent pas ,comme le prétendent les pédagogues ,et la ministre C.Désir à répondre à des questions d'élèves parce qu'ils n'en n'ont pas ou plus précisément, ils n'ont qu'une demande : "Pouvez-vous m'expliquer "les fonctions, les vecteurs, etc, car je n'ai rien compris".Mon travail consiste donc essentiellement, non pas à redonner un cours qu'ils ont déjà eu, mais à apprendre à étudier "intelligemment" les notes de cours en commençant à "apprendre" à les lire en faisant de l'analyse logique, ensuite à les convaincre de mémoriser le vocabulaire spécifique, les définitions, les théorèmes quand.........ils sont COMPRIS! La plupart "étudient" TOUT par "coeur" (quand ils daignent le faire vu que la mode consiste à LIRE les notes de cours et à considérer que l'on connaît) et ne savent pas utiliser les outils que donnent la théorie pour résoudre les exercices. Il fallait être vraiment ignorant de ce que sont les maths ou les matières scientifiques pour imposer la pédagogie des "compétences" sans connaissances! Cette pédagogie imposée par le Décret Missions en 1996 est une des causes de la débâcle actuelle, l'autre étant le manque de travail et d'effort! Comment est-il possible que d'aucun puisse ignorer que l'être humain ne sait RIEN maîtriser sans l'"apprendre"? Ceux-là prétextent que tout est sur Internet! Mais pour utiliser Internet, il faut connaître beaucoup sauf pour de la recherche de simples informations.En outre Internet, en dehors de Youtube, nous fournit des TEXTES donc il faut savoir LIRE sauf si l'on se limite à des copier-coller dont on ne doit pas saisir le contenu!
Analyse des résultats de 2019 donnée dans le Soir :" Le taux de réussite du CEB présenté la semaine dernière par les élèves de sixième primaire atteint 90,49%, annonce mercredi l'administration de l'enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Sur 51.069 élèves, 46.211 ont réussi cette épreuve externe commune. Le taux de réussite avait atteint 90,63% l'année dernière. La moyenne des résultats obtenus par l'ensemble des élèves est de 70,98% en français (75,72% en 2018), 74,47% en mathématiques (75,92% en 2018) et 76,18% en éveil, soit histoire-géographie et sciences (68,74% en 2018). L'administration observe que la discipline la mieux réussie est l'éveil, plus particulièrement l'éveil historique et géographique, tandis que l'épreuve "savoir écrire" récolte le plus mauvais score. MES REMARQUES : 1)Je connais très bien le dessous des cartes : j'ai analysé de manière profonde, rigoureuse toutes les questions de maths de 2010 à 2019 et ce en liaison avec les programmes officiels et j'ai constaté que : a) 25 % des questions seulement étaient du niveau 6°P, 40 % du niveau 5°P et le reste de niveau 3°P, 4°P; b) Qu'au cours du temps, le niveau des questions a diminué de manière insidieuse tandis que la moyenne des résultats diminuait (cf CEB sur Internet); 2) En éveil, il ne s'agit que de répondre à des questions dont la réponse se trouve facilement sur les documents annexes.C'est du repérage facile, ce n'est même pas de la compétence en lecture .FAUX? Consultez les questions sur le site : CEB! Comment l'administration peut-elle dire que l'épreuve la mieux réussie est l'éveil??? Quand on lit les questions, on se demande ce qui est évalué! Cette observation de l'administration n'a pas de sens!. 3) Etant donné le faible niveau des questions de maths et de français, des moyennes aux alentours de 70 % sont nettement INSUFFISANTES pour affirmer que les élèves maîtrisent les acquis pour passer en 1°S.C'est ce qui est constaté sur le terrain par tous les profs de 1°S.Ce sont ces constats qui doivent être pris en considération pour réformer l'enseignement. En outre, même sans épreuves, la moyenne de la population relève l'incapacité du "savoir écrire" des élèves de 12 ans mais pas seulement. Mais JAMAIS, les pédagogues, considérés à tord comme les "experts" ne le pointent. Pourtant, ce sont des analyses de ce type, qui devraient être mise en exergue avant de concevoir une réforme!!! En lieu et place de cela, les reformes sont conçues par comparaisons statistiques avec des systèmes éducatifs de pays ou régions qui n'ont rien en commun avec le nôtre!!! On ne peut comparer que ce qui peut l'être!
Depuis le début en 2009, le taux de réussite aux CEB successifs a toujours été voisin de 90 %. Quel crédit peut-on donner à ces évaluations quand la population dans son ensemble constate que les élèves qui l'ont réussie, c'est-à-dire presque tous, sont incapables de : 1)Lire une phrase dans quelque domaine que ce soit en la comprenant; 2) Rédiger une phrase correcte qui a du sens et ne comptant pas dix fautes d'orthographe; 3) Prendre connaissance d'une matière sans l'étudier "par coeur"; 4) Maîtriser les 4 opérations du calcul élémentaire (au paravant, elles étaient maîtrisées en 4°P!); 5) Effectuer des transformations d'unités de longueur, de surface, de volume, de capacité, de masse; 6) Résoudre quelque problème que ce soit y compris les règles de trois (4°P); 7) Formuler la solution d'un problème en détaillant le raisonnement : les solutions de problèmes consistent à remplir les cases de tableaux à double entrée, à compléter un schéma avec des chiffres et des nombres mais sans réaliser ce que l'on fait réellement.C'est de cette manière qu'ils résolvent les problèmes d'échelles, par exemple : ils passent d'un ligne à l'autre ou d'une colonne à l'autre d'un tableau par des facteurs multiplicatifs; il n'y a que des chiffres mais aucun sens.Faites l'expérience simpliste suivante : demandez à votre enfant, quelque soit l'âge (supérieur à 12 ans) de calculer l'échelle de votre carte routière).Je sais qu'en allant sur le site Mappy, vous obtiendrai la réponse de manière automatique.Mais le cerveau ne se développe pas quand seuls les doigts s'agitent sur un clavier. Revenons à notre test de légère capacité de réflexion : "La distance entre Liège et Bruxelles est 120 Km, sur ma carte, je mesure 10 cm.Quelle est l'échelle de ma carte?", vous comprendrez mes propos.
Peu importe: vu le contenu du CEB, les cancres sont bienvenus dans le secondaire, puis au chômage.