«C’est pas un show, je sais»: un Sarkozy agité passe sur le gril pour l’affaire Bygmalion
L’ancien président français comparaît pour financement illégal de campagne électorale. S’il nie tous les faits qui lui sont reprochés, il encourt 1 an de prison et 3.750 euros d’amende.


Dire que la parole de l’ancien président était attendue relève de l’euphémisme. Après trois semaines d’audience, Nicolas Sarkozy était attendu de pied ferme ce mardi au tribunal dans le cadre de l’affaire Bygmalion pour son interrogatoire sur les dépenses excessives de sa campagne 2012. Depuis l’ouverture du procès, l’ancien chef d’Etat se faisait représenter par son avocat, Me Thierry Herzog. Cravate sombre sur chemise blanche, le « parrain » de la droite a salué son avocat d’un « check du poing », ont témoigné les journalistes présents sur place, avant de prendre place sur la première chaise à gauche de la barre. « Vous n’étiez pas présent lors des audiences précédentes. Donc, je vais vous rappeler ce qui vous est reproché… », a entamé la présidente du tribunal correctionnel, Caroline Viguier, à l’adresse de l’ancien président qui a déclaré qu’il a choisi uniquement de « […] répondre des faits pour lesquels j’ai été mis en examen et pour lesquels j’ai été renvoyé devant le tribunal ».

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Un petit coup de Kärcher sur le sarko pour le calmer... Aurait-il trop sniffé? Ce serait marrant de le voir en tôle dans une "cellule" à Versailles peut-être...
Ahhhh la politique.Tantôt "amis" ,maintenant ennemis. Copé est un traitre malgré tout. Sarkozy a fait ce que tous les autres ont fait:laisser faire tant que ça profite au parti.