Carte blanche: faut-il conduire nos dirigeants au gibet pour avoir tué le soin?
Dans la gestion de la pandémie de covid, les chaînes de responsabilités, qui guident et enferment le soin, ont montré leurs limites. Une alternative est possible.

Lorsque l’on étudie un peu le système de santé en Belgique, l’un des thèmes les plus intrigants demeure peut-être les chaînes de responsabilités qui guident et enferment le soin. Elles mettent en évidence la façon dont chaque personne, individuellement ou collectivement, est appelée à répondre du soin, à s’en porter garante. La responsabilité signifie une charge pour les personnes qu’elle touche. Plus ou moins grande, elle se prévaut souvent d’être accompagnée d’un pouvoir équivalent. Ainsi, en salle de soins, un médecin-chef est responsable de ses patients et de ses équipes infirmières. À ce titre, il dispose également d’un certain pouvoir de décision.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Clair - net - précis. Ajoutons que nos dirigeants politiques n'ont pas été spécialement plus mauvais pendant la pandémie qu'à leur ordinaire - simplement, cette fois, c'était + visible, + immédiat et + douloureux qu'à l'ordinaire. Leurs performances pendant cette pandémie donne une idée un peu plus précise de leurs capacités et de leurs performances au quotidien dans la gestion de la cité.