Accueil Société

Les habitats naturels wallons, chefs-d’œuvre en péril

L’administration wallonne publie une somme monumentale sur les habitats naturels protégés. Beaucoup régressent toujours. Certains reprennent des couleurs grâce à des actions de restauration.

Article réservé aux abonnés
Journaliste au service Société Temps de lecture: 8 min

Fuyant le marteau du soleil, les vaches se sont réfugiées sous les arbres. Les foins seront secs ce soir. Depuis le belvédère de Han, le regard plonge vers la « chavée », la vallée désormais sèche où la Lesse méandrait autour du massif de Boine il y a des dizaines de milliers d’années avant qu’elle ne se fraie un parcours sous la terre via les fameuses grottes. Ce n’est cependant pas le trésor paysager qui s’étale au pied de l’observateur. Au bord de la falaise, la pelouse calcaire dévale sur l’à-pic en une symphonie de fleurs et de plantes. « Il y a toutes les bonnes espèces », sourit Lionel Wibail en se penchant sur un œillet des Chartreux, une fine fleur bleue perchée au sommet d’une haute tige. « On peut y passer la journée sans s’ennuyer », opine Louis-Marie Delescaille.

Cet article est réservé aux abonnés
Article abonné

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

2 Commentaires

  • Posté par Haegelsteen Philippe, jeudi 1 juillet 2021, 7:34

    Plus de 500.000Ha de forêt en Wallonie dont près de la moitié appartient aux communes, CPAS, Provinces et régions. Cette partie là a été confiée à la gestion du DNF, Département Nature et Forêt, administration publique dont le Ministre Courard disait publiquement que le gouvernement en avait perdu le contrôle... Pour quel résultat ? 95% de forêt en culture industrielle, majoritairement enrésinée avec des espèces non indigènes. Cette forêt est malade depuis bien longtemps et un agent de terrain me disait: "on ne sait plus quoi planter, plus rien ne pousse correctement"... Sans compter, que les rares bois de qualité sont exportés avant de revenir en Belgique sous forme transformée, exit la valeur ajoutée... On pourrait écrire des centaines de pages sur ce bilan, mais on ne change pas une équipe qui gagne....

  • Posté par Chermanne Bruno, vendredi 25 juin 2021, 16:36

    Attention, notre deuxième espèce de résineux (gymnosperme) indigène n'est pas le pin sylvestre mais le genévrier.

Aussi en Société

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs