Jan Fabre devant la justice
L’artiste belge Jan Fabre est renvoyé devant la justice d’Anvers pour répondre des accusations d’attentat à la pudeur et de harcèlement sexuel.


En 2018, une vingtaine de danseuses et danseurs, ex-collaborateurs de Jan Fabre, avaient publié une lettre dénonçant des humiliations et du chantage à caractère sexuel, au sein de sa compagnie Troubleyn. Une interprète affirmait notamment avoir été confrontée à des propositions du type « pas de sexe, pas de solo ». Les signataires assuraient, par ailleurs, que certains collaborateurs se seraient vus offrir de l’argent au terme de ces « invitations » à caractère sexuel.
Le plasticien chorégraphe, célébré pour son art de la provocation, se défendait en affirmant : « Il n’a jamais été dans mon intention d’intimider ou de blesser des gens, psychologiquement ou sexuellement. J’invite les dames qui pensent que j’ai franchi une limite à faire appel aux procédures en place. J’y apporterai mon entière coopération. »
A la suite de ces événements, une enquête a été ouverte par l’Auditorat du travail d’Anvers. L’affaire a ensuite été renvoyée devant le tribunal correctionnel. Jan Fabre sera entendu pour des faits de « violence » et de « harcèlement sexuel au travail », concernant une douzaine d’employés de Troubleyn. Il est aussi accusé d’attentat à la pudeur envers une personne. La première audience du tribunal vient d’être fixée au 21 septembre prochain.
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