Liban: «J’ai mis mon réveil à 4h30 pour pouvoir faire le plein d’essence»
Au pays du Cèdre, l’essence est devenue une denrée rare… et chère. Il faut plusieurs heures d’attente aux automobilistes pour remplir leur réservoir. Le Liban sombre toujours plus dans une sombre crise économique.

Il est 6h30 dans le quartier de Gemmayzé à Beyrouth. La station essence Medco n’ouvre que dans une heure mais la queue s’étend déjà sur près d’un kilomètre devant les pompes.
Certains automobilistes dorment derrière leur volant. D’autres ont abandonné leur véhicule et sont allés prendre un café pour faire passer le temps. Au début de la file, Joseph, 25 ans, tapote sur son écran de téléphone. « J’ai mis mon réveil à 4h30 pour être dans les premiers et ne pas arriver en retard au bureau, mais je préviens mon patron au cas où, » dit-il, assis dans sa Honda noire.
En proie à une crise économique sans précédent, le Liban vit depuis plusieurs semaines au rythme des pénuries d’essence. Faute d’approvisionnement, les stations distribuent le précieux carburant au compte-gouttes.

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