Le feu couve à nouveau dans les prisons du Royaume

Les policiers locaux qui remplacent les agents pénitentiaires en grève menacent eux aussi de cesser le travail. La députée CDH Vanessa Matz reparle du service minimum.

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Les policiers qui remplacent au pied levé les gardiens de prison ne sont pas formés aux tâches spécifiques du métier.

Journaliste au service Société

Par Frédéric Delepierre

Publié le 29/04/2016 à 22:28 Temps de lecture: 3 min

La situation devient tout doucement inextricable. Le mouvement de grogne des gardiens de prison qui a débuté lundi soir après l’annonce du gouvernement de diminuer les effectifs de 10 % se poursuivait toujours ce vendredi. Comme à chaque fois dans de telles situations, les policiers sont appelés à la rescousse pour assurer la sécurité dans les pénitenciers. Rien que pour la zone de Bruxelles-Midi qui couvre les trois prisons bruxelloises, depuis lundi, ils ont déjà été 132 à avoir été réquisitionnés. Une situation intenable, selon les bourgmestres de Saint-Gilles et Forest, Charles Picqué et Marc-Jean Ghyssels. De concert, ils ont dénoncé « la non-gestion de la situation dramatique vécue dans les prisons ». Une situation qui « déclenche des mouvements de grève à répétition ». Avec des conséquences graves sur leur zone de police. « L’envoi de policiers locaux en prison met en péril la sécurité des habitants », estiment-ils.