Genre, identité...: la recherche est-elle contaminée par le militantisme?
Selon la sociologue française Nathalie Heinich, l’université et la recherche en sciences humaines sont obnubilées par le genre, la race et les discours sur la domination. Ce qui appauvrit la production du savoir.


En février dernier, la ministre française de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, provoqua un joli tollé dans le monde intellectuel outre-Quiévrain, en annonçant qu’elle allait demander une enquête sur « l’ensemble des courants de recherche » en lien avec « l’islamo-gauchisme » au sein de l’université française (voir notre dossier du 26 mars).
Où en est cette enquête ? Au point mort, si l’on en croit un récent article du journal Le Monde sur la question. Paradoxalement, c’est même la ministre Vidal qui est désormais sur le gril, puisque six enseignants-chercheurs l’attaquent devant le Conseil d’État pour atteinte à la liberté académique…

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
Pour faire simple, tout réflexion hors de la sociologie 'main stream' - comme hors de l'économie 'orthodoxe' - est 'militante', de 'mauvaise qualité', 'idéologique'.
Elle a raison, sauf a affirmer que la tendance « woke » a la racialisation des problemes societaux venue des USA y aurait ete davantage justifiee. Ce n’est pas exact. Le racisme y est plutot moins prevalent que dans les pays membres de l’UE
Cela infecte tous les domaines de l'enseignement supérieur: sciences, sciences appliquées etc...
Les universités sont de poubelles intellectuelles. A éviter.
Clairement, vous n'en avez jamais fréquenté M. Adolphe. Les latrines, je ne sais pas.