La grève des sans-papiers, un drame à la portée universelle
Depuis le 23 mai, des sans-papiers ont entamé une grève de la faim dans l’espoir d’obtenir une régularisation collective. Jusqu’à présent, le gouvernement n’a pas souhaité céder et la situation sanitaire des grévistes de la faim est de plus en plus critique.


Ce lundi, il y a cinquante jours qu’a débuté la grève de la faim des sans-papiers de l’église du Béguinage. Officiellement, aucune solution globale n’est en vue, même si l’on observe que le dossier s’est hissé au plus haut niveau de la pyramide politique. Sur la corde raide qui va de la vie des uns aux procédures administratives des autres, ce spectacle désespéré a des airs de funambulisme.
Comment en sortir ? Comment ne pas déroger à la loi ? Comment ne pas céder à l’émotion ? Comment éviter de faire le lit de l’extrême droite tout en gardant à l’Etat de droit la dignité à laquelle il prétend ? Bien malin qui le dira.
Mais si cette réalité n’est pas neuve, le statu quo, lui, est insupportable. Autant en raison de la souffrance des sans-papiers que de l’incapacité de notre société à régler une situation qu’elle a partiellement créée.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir13 Commentaires
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Posté par Bernard Delpierre, mardi 13 juillet 2021, 20:45
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Posté par Chalet Alain, lundi 12 juillet 2021, 18:48
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Posté par collin liliane, lundi 12 juillet 2021, 23:21
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Posté par collin liliane, lundi 12 juillet 2021, 15:45
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Posté par Dupont Vincienne, lundi 12 juillet 2021, 13:25
Plus de commentairesLe renvoi au pays d'origine se heurte à une opposition totale ce qui rend inopérant l'ordre de quitter le territoire car nos gouvernants sont incapables de mener à terme les pressions diplomatiques économiques et /ou financières requises en la matière; donc quel bon débarras pensent les dirigeants de ces pays lesquels pourront compter sur le renvoi de devises , si minimes soient-elles de la part de leurs expatriés volontaires alors pourquoi les reprendraient -ils?
On peut voir l'immigré (avec ou sans papiers) de 3 manières: 1) Un bon à rien paresseux qui vient profiter de nos richesses et qui va donc faire augmenter nos impôts 2) Un risque d'envahissement par des cultures et moeurs différentes des nôtres 3) Une source de développement et de richesse pour nous. La réalité est que les profiteurs (vue N°1) ne sont qu'une très petite minorité. La vue N°2 est celle d'une possibilité réelle, mais qui ne dérange que si nous suivons les idées dogmatiques de certains "progressistes" genre Ecolo, comme on vient de le voir avec une commissaire, dans un brol d'ailleurs parfaitement inutile. Et ce risque N°2 peut d'ailleurs être un progrès si nous acceptons enfin que nous ne sommes pas nécessairement les uniques détenteurs de ce qui serait une vérité universelle: cela assouplira l'intégration et évitera des deux côtés les bastions isolés, "ennemis" et crispés sur leur auto-pensance bornée. Mais c'est la vue N°3 (les immigrés nous enrichissent), largement validée par l'Histoire, qui devrait être celle de nos politiciens et de notre population, et qui devrait donc être à la base de la façon dont nous organisons et gérons l'immigration.
Tous les immigrés ne nous enrichissent pas. Certains sont au contraire source d'innombrables problèmes politiques, économiques, sociaux, judiciaires, sécuritaires, culturels ou cultuels et nous coûtent des fortunes.
C'est vrai qu'il faut appliquer une politique migratoire plus claire. Et donc expulsion immédiate de toute personne surprise illégalement sur le territoire, et amendes salées pour tous ceux qui les logeraient ou leur donneraient du travail au noir.
Bravo, M. Tameyre