Implosion à vif dans une fureur hilarante
Trois cinéastes hurlent leur colère de façon radicale et sens de l’absurde. Cela donne trois œuvres surréalistes surgissant du cyclone social.


Le monde est un fameux bordel où l’être humain ordinaire se sent balle de kicker projetée contre des obstacles sans y voir la logique, le sens. Et cela, sans faire référence à la pandémie et ses règles imposées. La compétition cannoise s’en fait le reflet à travers trois regards, trois approches, trois films pas anodins du tout. En bref, trois coups de gueule. L’Israélien Nadav Lapid avec Le genou d’Alep, la Française Catherine Corsini dans La fracture et le Russe Kirill Serebrennikov avec La fièvre de Petrov, tous dans une fureur hilarante, prennent à pleine main la réalité de leur pays et dévissent face à l’avalanche de dysfonctionnements qui régit plutôt mal la société. Si chaque film a bien une identité propre, les trois s’appuient sur une approche surréaliste et le sens de l’absurde pour mieux dénoncer ce qui les fait hurler.

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