31 morts: le bilan des inondations s’alourdit et il reste de nombreux disparus
Deux jours après la fin des crues, on dénombre toujours 163 personnes dont on est sans nouvelles. Circulation, eau, gaz, électricité, déchets : les priorités pour un retour vers une vie plus normale.

Le centre de crise fédéral résume la situation ce dimanche à 17 heures en ces termes : « Les opérations de sauvetage par les services de secours sont terminées mais des opérations de recherche sont toujours en cours dans un certain nombre de zones. » Comme on pouvait s’y attendre, le bilan humain ne cesse de s’alourdir : on dénombre désormais 31 victimes et 163 personnes restent disparues ou n’ont plus donné de nouvelles. Ce qui reste très important 48 heures après le début de la décrue mais qui s’explique par la violence des dégâts mais aussi par des explications plus pragmatiques : GSM perdus dans les flots, impossibilité de les recharger, personnes hospitalisées sans identification…
Différentes urgences se dessinent maintenant dans les nombreuses zones touchées par les inondations (240 communes wallonnes sur 262) : rétablissement de l’eau et des énergies, gestion des déchets, rétablissement de la circulation…

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Ceux qui se livrent à ces pillages dans ces circonstances devraient êtres pendus en place publique comme au moyen âge !! A notre époque, avec un peu plus d'humanité, peut-être condamnés à vie à des travaux d'intérêt publics !
163 personnes dont on est sans nouvelles 2 jours après les inondations. C'est interpellant non dans un monde ultra connecté. Lorsque les batteries des smartphones sont plates ou que le réseau fait défaut les gens deviennent des disparus...
arrêtez d'écrire des bêtises et de vouloir argumenter ... ce sont des disparus probables rapportés par leurs proches ou leur voisinage aux autorités . Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles ....
Il devient de plus en plus urgent de revoir les règles de l'aménagement du territoire et être plus strict au niveau de l'urbanisation des zones agricoles et rurales. Tout n'est qu'une question de fric et de corruption.
Oui . Mais il faut tenir compte du poids du passé. L'écoulement d'une telle quantité d'eau a été certes accéléré par les zones bétonnées, les routes etc... Heureusement, il n'y a pas eu de glissement de terrains. En parlant de zones agricoles, la gestion de celles - ci , même s'il n'y a pas de zones "urbanisées" , peut avoir une influence sur l'écoulement des eaux et leur accélération .... Tout n'est pas qu'une question de fric ou de corruption. Il y a aussi les besoins de devoir loger des gens quelque part. Or cette région est faite de vallées encaissées; rivières et ruisseaux etc.... Les règles actuelles dans certains endroits qui ont l'air "honnêtes" et qualitatives favorisent les personnes et les familles qui ont les moyens financiers pour s'y conformer... Il faut créer une autre dynamique.