Accueil Opinions Cartes blanches

Carte blanche: pour une approche structurelle et transparente des régularisations humanitaires

Myria, le Centre fédéral Migration, demande plus de clarté dans le dossier des personnes en séjour irrégulier, et pointe du doigt certains mécanismes défaillants.

Article réservé aux abonnés
Temps de lecture: 6 min

La grève de la faim à l’église du Béguinage, à l’ULB et à la VUB a été suspendue. C’est un soulagement pour toutes les personnes impliquées de près ou de loin. Une grève de la faim s’accompagne de souffrances et de tensions, y compris politiques. Après de telles actions, il n’y a ni bons résultats ni gagnants, mais le pire semble avoir été évité. Néanmoins, le thème retient à nouveau l’attention. Dans ce contexte, Myria souhaite mettre en lumière la question des personnes en séjour irrégulier, et pointer du doigt certains mécanismes structurellement défaillants.

Le séjour irrégulier est peu présent dans le débat politique et social, sauf dans la perspective du retour et de l’éloignement. La régularisation est un tabou politique. Et inversement, pour les personnes en séjour irrégulier, l’option du retour est un tabou tout aussi important.

Cet article est réservé aux abonnés
Article abonné

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction
  • Le journal en version numérique
  • Un confort de lecture avec publicité limitée

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

16 Commentaires

  • Posté par STORDIAU Pierre, samedi 31 juillet 2021, 12:40

    "il ne faut toucher aux lois ... qu'avec des mains tremblantes" disait Montesquieu. Commençons donc par APPLIQUER celles que nous avons ! En nos démocraties, lorsqu'on n'est pas d'accord ... il y a toujours un RECOURS : appliquons-les ! Mais lorsque c'est terminé : alors EXÉCUTION svp ! De même qu'une "loi rétroactive" serait condamnée à raison ... On ne change pas les règles en cours de match : on les APPLIQUE. Point barre.

  • Posté par Linard Robert, vendredi 30 juillet 2021, 10:00

    Après épuisement (plus rapide) des procédures,un OQT est un OQT. Essayez de ne pas payer vos amendes si vous êtes une personne honnête.

  • Posté par Le Cynique, jeudi 29 juillet 2021, 21:24

    C'est Myria qui devrait recevoir un OQT! Qui vote pour?

  • Posté par Bricourt Noela, jeudi 29 juillet 2021, 11:53

    En toute humilité, je pense sincèrement que ce n'est vraiment pas le moment de lancer ce genre de débat. Notre pays acceuille énormément de réfugiés. La Belgique me semble faire le maximum contrairement à d'autres pays situé à l'est de l'Europe. Tout comme nous ,l'Allemagne a ouvert ses portes. Myria ne se rend absolument pas compte des conséquences de ses dires, notamment sur le grand risque d'extrême droitisation des votes.

  • Posté par Robin Stéphane, jeudi 29 juillet 2021, 18:47

    Je crois que vous vous méprenez sur le contenu de cette carte blanche. Myria ne demande pas plus d'immigration, mais une politique plus claire, coulée dans une loi. Je cite l'extrait : "Myria demande – notamment – qu’un cadre de référence soit rendu public : comment les arbitrages sont-ils effectués et comment les différents aspects sont-ils pris en compte ? Après tout, certains de ces éléments sont récurrents : longues procédures en Belgique, enfants scolarisés, vie privée et familiale en Belgique, etc. Comment les intérêts sont-ils mis en balance ? Quels sont les éléments examinés pour la recevabilité et au fond ?"... En clair, plus de place pour l'arbitraire et les tergiversations. Cela devrait plutôt aider, non ? Dans ce débat je vois trois grands courants d'opinion. Ceux qui refusent toute immigration et ne font preuves d'aucune compassion (l'extrême droite y fera son nid), ceux qui demandent qu'on légifère enfin et poussent les partis à un peu de courage politique, et ceux qui font preuve d'une humanité sans limite et sont prêts à ouvrir les portes (et partant, le portefeuille). Myria, fait bien partie du second courant. Ne vous trompez pas de cible : ce n'est pas Myria qui fait courir des risques "d'extrême droitisation des votes", ce sont nos représentants politiques.

Plus de commentaires

Aussi en Cartes blanches

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une

références Voir les articles de références références Tous les jobs