Le bras de fer entre l’Union européenne et la Hongrie se prolonge
La Commission européenne a proposé au gouvernement hongrois de rallonger jusqu’au 30 septembre les délicates et discrètes négociations en cours sur son plan national de « relance et résilience », a indiqué lundi le commissaire européen Dombrovskis, en charge de l’Economie.


Viktor Orban saisira-t-il la balle au bond – une extension de la période d’évaluation des plans doit faire l’objet d’un accord entre les deux parties ? Ou optera-t-il pour la rupture, sachant que son plan ne répond pas, en l’état, à l’ensemble des critères fixés par l’UE (onze, au total) – ce qui n’empêcherait pas le Premier ministre hongrois de répéter auprès de son électorat qu’il est victime d’une « guerre idéologique » livrée par l’exécutif européen ?

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir6 Commentaires
Que l'UE garde ses milliards. A croire qu'il s'agit d'un cadeau. C'est un emprunt. Ceux qui recevront devront rembourser. Ceux qui ne reçoivent rien ne rembourseront rien.
LOL.. l'arsenal anti-corruption wallon est déployé depuis 40 ans avec des résultats impressionnants, comme chacun sait. Cela n'a jamais empêché la Commission d'abonder le tonneau des Danaïdes en toute connaissance de cause et malgré le sabotage du CETA. De fait, la démonstration devient de plus en plus claire: il y a les critères pour les gens de l'ouest et les critères pour les gens de l'est. Ces derniers (et pas seulement les Hongrois) n'ont désormais plus la moindre illusion et savent qu'ils n'accéderont jamais au même statut que les "membres du club", quoi qu'ils fassent. C'est un choix d'une Europe de l'ouest qui se baigne dans son suprémacisme mais hélas n'impressionne plus qu'elle-même (il a suffit de voir comme J. Biden l'a traitée lors de sa visite). Il faudra en effet en accepter toutes les conséquences quand une "Union bis" finira par se former à son nez et à sa barbe en emportant même l'Autriche avec elle sous le patronage des bienveillants "alliés" britannique et américain, qui y trouveront largement leur compte. Entre l'accommodement raisonnable avec les Européens de l'Est et l'accommodement raisonnable avec Erdogan, les Subsahariens et tout ce que la planète compte de plus rétrograde, l'Europe de l'Ouest semble avoir fait son choix. Il correspond somme toute au niveau qui est désormais vraiment le sien: 41 des plus grandes entreprises mondiales en 2021, 15 en 2021. Heureusement qu'on a des "valeurs" pour continuer de se croire importants...
Zut, ma vue me joue des tours: "41 des plus grandes entreprises mondiales en 2000, 15 en 2021."
De toute façon, il n'y a rien à relancer en Hongrie. Tout y est en effet parfaitement parfait. Demandez aux Hongrois, vous verrez : tout baigne dans l'aisance et l'allégresse. Bruxelles peut garder ses milliards. Du moment que leurs chérubins sont protégés des dissolus occidentaux à la solde des EU, l'essentiel est sauf.
*"poser les mêmes questions" (pas "payer").