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La Vivaldi minée par les démons qu’elle prétendait combattre

Il s’en est fallu de peu que le gouvernement fédéral ne passe pas l’été. La Vivaldi est pourtant née d’une promesse de faire de la politique autrement. Minée par les antagonismes politiques et les dérapages de communication, elle a désormais perdu une partie de sa crédibilité.

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Chef du service Politique Temps de lecture: 5 min

Nous sommes le 1er octobre 2020. Après 662 jours de crise gouvernementale, depuis la chute du gouvernement Michel, le nouveau Premier ministre, Alexander De Croo s’exprime à la Chambre. Il promet une autre politique. « Ces dernières années, nous avons vu à quel point la rudesse, la dureté ont pris le dessus sur le débat politique. Mais qu’est-ce que tout cela nous a apporté, à part des antagonismes, de la polarisation et une incompréhension mutuelle ? Le monde change, la politique doit elle aussi suivre ce chemin. Nous nous engageons en faveur d’une tout autre politique. Une politique constructive, de confiance, de respect. »

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9 Commentaires

  • Posté par Moisse Claude, vendredi 30 juillet 2021, 13:28

    Lors des prochaines négociations communautaires il faut rompre l'étranglement de Bruxelles par la région flamande. Il faut que Rhode St Genèse face partie intégrante de Bruxelles et soit le pont qui nous relie à la Wallonie. On vit actuellement dans une situation qui toute proportion gardée peut faire penser au sort de Berlin après la seconde guerre mondiale.

  • Posté par VERDOODT-COLART Jean-Marie, mercredi 28 juillet 2021, 10:40

    Manifestement, Monsieur Demonty (Chef du Service Politique) vous n'aimez pas notre gouvernement Vivaldi avec vos 3 articles anti dans le même journal !

  • Posté par C Stéphane, mercredi 28 juillet 2021, 8:41

    Les enquêtes "de stem" montrent qu'il n'y a pas de différence majeure d'opinion nord-sud. Seul l'expression de ces opinions en suffrage diffère. Ensuite les partis exploite ce suffrage en faisant mine de croire que 100% de leurs électeurs adhèrent à 100% de leur programme. Il faut vite aller vers un maximum de démocratie directe.

  • Posté par Fonder Daniel, lundi 2 août 2021, 9:23

    Je ne crois pas que la démocratie directe soit une bonne solution. Des groupes extrémistes maîtrisent trop la communication, il y a un véritable noyautage des media, y compris des media public, et la population est encore trop sensible à la manipulation. Il faudrait installer cette démocratie directe par étape en commençant par la gestion locale. Quant à ces gouvernement très clivés, nés de la nécessité avec l’union d’intérêts trop divers. Ils sont désastreux par une gouvernance morcelée jouant du donnant-donnant (une centrale nucléaire en moins contre une prison en plus) et une gestion budgétaire pernicieuse (pas d’augmentation des impôts contre des taxes environnementales qui ne touchent pas les entreprises et un monceau d’amendes augmentées pour les citoyens). La pandémie a nécessité et justifié bien des dépenses. … le retour à la réalité sera trop dur pour certains au gouvernement !

  • Posté par Staquet Jean-Marie, mardi 27 juillet 2021, 21:59

    Faire de la politique autrement… Il n’y a plus que ceux qui y ont un intérêt personnel bien compris pour encore faire semblant d’y croire. Verhofstadt avait déjà vendu le concept de « nouvelle culture politique » en des temps immémoriaux. On a vu ce que ça a donné et on voit surtout où évolue son créateur à présent.

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