Des personnages qui sortent de la châsse
L’une des particularités de Nicolas de Verdun est de donner du relief à ses personnages, qui semblent vouloir sortir de la châsse pour vivre leur propre vie. Un peu un effet 3D avant l’heure. « Avant lui, les personnages étaient figés dans leur niche, dont ils étaient comme prisonniers (…) Ils étaient conçus comme de simples reliefs », peut-on lire dans le livre, sous la direction d’Albert d’Haenens, consacré aux sept merveilles de Belgique.
Pour accentuer ce relief ainsi que la différence entre les parois et les figures, l’artiste décide d’appliquer de l’émail pour décorer le fond des niches. Avec Nicolas de Verdun, la statuaire devient donc indépendante de la scène et ne se confond plus avec elle. « Nicolas de Verdun humanise ses personnages. Il ne s’agit pas d’acteurs à la recherche de spectateurs mais d’hommes et de femmes qui vivent un drame profond, d’une résonance éternelle », continue le livre.

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