Institutions européennes: la tentation du télétravail à l’étranger
L’expérience pandémie a donné l’envie aux fonctionnaires européens de pouvoir effectuer leurs tâches à l’étranger. Les institutions de l’UE y résistent fortement.


L’expérience du télétravail en pleine pandémie a eu beaucoup d’effets sur les expatriés des institutions européennes à Bruxelles. Au Parlement, comme à la Commission, est née une volonté de négocier la possibilité de télétravailler de l’étranger.
Pour les autorités bruxelloises, qui ont rencontré le commissaire en charge de l’administration, Johannes Hahn, entendre la Commission réaffirmer que la capitale belge restait le siège des institutions européennes était une priorité.
Il faut dire que la Commission a d’ores et déjà fait savoir que le télétravail et l’envie de réduire son empreinte carbone allaient la pousser à réduire de 25 % son portefeuille immobilier à Bruxelles (ce qui représente la moitié de ses bâtiments). Les deux autres institutions (Conseil et Parlement) n’ont de leur côté pas de plan de réduire géographiquement leur présence à Bruxelles.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Les dirigeants des organisations refusant le télétravail par manque de confiance en leur personnel ne sont-ils pas eux-mêmes des personnes qui tricheraient sans vergogne s'ils en avaient l'occasion ? Doit-on voir dans leur refus du télétravail une extension de leur propre comportement à celui de leurs subordonnés ("si je suis prêt à abuser, c'est certain que mes employés abuseront") ?
Payés au salaire local et sans prime de dépaysement, j’espère… (non, j’rigole…).