Nina Derwael peut choisir ses nouveaux rêves
La gymnaste a décroché ce dimanche la première médaille d’or de la Belgique aux Jeux de Tokyo.

Le temps a suspendu son vol, trente-deux secondes précisément. Et en Limbourg, terroir qui a enfanté l’une des plus grandes championnes de l’histoire du sport belge, l’apnée était le sport le plus pratiqué ce dimanche midi. La fluidité avec laquelle Nina Derwael a virevolté entre ces barres asymétriques dont elle semble se jouer, avec ses jambes deux fois plus longues que celles de ses rivales, est inversement proportionnelle à l’exigence de l’exercice. Ce moment fugace, qui oscille sans choisir entre force et esthétisme, illustre si mal les années de sueur à l’entraînement, stakhanoviste, les douleurs d’un corps qui s’abîme, les doutes d’un mental qui parfois vacille.

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