Les prévisionnistes météo se sont-ils trompés?
Comment les bulletins météo sont-ils réalisés ? A quelles point leurs prédictions sont-elles prévisibles ? « Le Soir » a mené l’enquête.


C’est le premier argument de la ligne de défense du ministre Philippe Henry (Ecolo), en charge notamment des Voies hydrauliques. Dès qu’il est interrogé, en télé comme dans la presse écrite, sur le manque d’anticipation de cette crise, il fait porter (une partie) du chapeau aux prévisions météo. « Les personnes qui ont tout perdu (…) ont peut-être l’impression que cela a été mal géré. Mais la réalité, c’est qu’on n’était pas du tout préparé à recevoir des pluies de cette ampleur (…). On n’avait pas de prévisions à la hauteur de la catastrophe », diagnostique le ministre wallon dans L’Echo.
Difficile d’anticiper, en effet, si personne n’avait vu venir les litres de pluie qui ont rincé une bonne partie de la Belgique. Le Soir s’est donc plongé dans la boîte noire des bulletins météo afin de voir comment ils sont « fabriqués » et ce qu’ils racontaient, quelques jours avant les intempéries.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
C'est quoi ce comportement qui consiste à assimiler une donnée scientifique à une erreur statistique !
Il y a un bassin hydraulique transfrontalier ,arrêté ce nombrilisme interne.... Ce n'est pas à la Belgique à sa Région de gérer seul ces phénomènes et vos cartes et statistiques sont obsolètes pour traiter ce problème...
Il ne faudra plus filtrer à 150 mm et donner les données brutes dorénavant. Climat is kaput.