Avec l’affaire Reuzegom, les visages de «l’élite» flamande du côté des inculpés
Le parquet d’Hasselt veut renvoyer 18 membres de l’ex-fraternité devant le tribunal correctionnel pour leur implication dans le baptême ayant entraîné le décès du jeune Sanda Dia, un étudiant de la KU Leuven. Focus sur le Reuzegom, un club fermé dont la réputation explosive ne date pas d’hier.
Report après report, le calendrier du règlement de la procédure judiciaire dans l’affaire du décès de Sanda Dia avance péniblement. Sa prochaine étape se jouera ce jeudi 5 août devant la chambre du conseil d’Hasselt. Dans ce dossier, pour rappel, le parquet requiert le renvoi en correctionnelle de 18 membres du club étudiant louvaniste Reuzegom, pour leur implication dans le décès du jeune homme mort le 7 décembre 2018 à l’issue d’un long calvaire, après avoir été notamment poussé à ingérer de l’huile de poisson durant son baptême. D’après une enquête menée par De Morgen, sa température corporelle atteignait 28ºC lorsqu’il fut amené, sans connaissance, à l’UZA, l’hôpital universitaire d’Anvers, après avoir été forcé de subir ces épreuves dans un trou humide.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir25 Commentaires
3 ans depuis les faits et toujours pas de procès. Cette longueur est-elle normale?
"c’est car un autre membre du club est ...". C'est pas complètement faux, mais c'est étrange comme usage.
Voilà que maintenant des avocaillons s'en prennent aux instances médicales pour trouver les responsables. C'est vraiment le monde à l'envers !!!
Tenter de faire ici le procès d'un acte raciste et d'une lutte des classes me semble déroger à l'obligation d'objectivité. Ils étaient 3 à subir le même traitement dégradant, les 2 autres étudiants étant des Belges dits "de souche". Ce qu'il faut faire ici, c'est le procès des "baptêmes", des rites d'un autre temps qui dégénèrent fréquemment en humiliant, en blessant et même en tuant au passage. Sans oublier le sort des animaux réquisitionné pour l'occasion et qui passe littéralement à la moulinette (un cas avéré pour des souris). Déjà de mon temps, à l'ULB, j'avais été choquée, dans une faculté des langues au rite réputé "soft", par un accueil des bleuettes dont je faisais partie qui consistait principalement à assouvir sans vergogne de bas instincts pour les anciens en charge de nous "accueillir". J'ai eu la chance lors d'un TD de tomber sur le fondateur d'une association qui se battait pour nous ouvrir les yeux et nous stimuler à avoir la force de caractère de reconsidérer les choses d'un point-de-vue d'individus pensants et agissants, qui s'opposent en TOUTE occasion à un traitement indigne de notre condition d'humain. Au contraire, m'apprit-on, j'avais droit à un accueil chaleureux, convivial et solidaire qui guiderait mes pas de débutante dans le monde universitaire. Du bon sens élémentaire, mais qui m'avait un moment échappé sous la pression sociale du groupe ...
Mais bien évidemment le fait qu il soit noire n’est qu’un pure hasard. Et bien évidemment le racisme n existe bien évidemment pas dans la société flamande Monsieur Francken l a encore dit récemment. Tant que certains politiques ou certains médias continueront à considérer le Belang en parti « comme les autres » les faits racistes ne cesseront d augmenter. Tant que la presse flamande unanimement ne dira pas qu en votant pour eux vous vous conduisez en fascistes, alors la bête immonde continuera de prospérer. Ami entends tu le vol noir…