Le Chemin des Ecoliers
« Pour moi, les vacances, c’est d’abord être dehors – hors de la ville et de la vie de tous les jours – et renouer avec la nature », confie Etienne de Callataÿ, en descendant le Chemin des écoliers, « ainsi nommé parce que jadis emprunté par les enfants du bas du village qui venaient à l’école, les filles à l’école des filles et les garçons à l’école des garçons, bien entendu. » La pente est raide et escarpée. « Nous sommes au début de l’Ardenne géologique, mais le paysage n’est pas encore celui de l’Ardenne classique. Les résineux le disputent aux feuillus et aux prairies. C’est la Calestienne, au sous-sol calcaire, une bande étroite qui va jusqu’à Chimay et déborde en France », explique Etienne de Callataÿ. Au bas du chemin, nous nous arrêtons sur un petit pont de béton dont les garde-fous ont été arrachés par la crue de la semaine précédente. « Voici l’Aisne, qui se jette dans l’Ourthe à Bomal. Mais j’ai l’impression d’être au Canada », poursuit notre hôte. « En tout cas, c’est ainsi que j’imagine le Canada ».

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