Intempéries: la Protection civile a perdu au moins 810 agents, professionnels et volontaires
Le SLFP a indiqué dans un communiqué avoir reçu du ministère de l’Intérieur les derniers chiffres des effectifs, qui traduisent selon le syndicat libéral une «situation préoccupante».

La Protection civile a perdu au moins 810 agents depuis le début de sa réforme voulue par l’ancien ministre de l’Intérieur Jan Jambon, a dénoncé vendredi le Syndicat libre de la Fonction publique (SLFP).
Cette réforme, annoncée le 4 avril 2017, est entrée en vigueur le 1er janvier 2019. Elle portait sur une réorientation des missions entre les services d’incendie et la Protection civile, l’alignement du statut des agents de la Protection civile sur le statut du service incendie afin de favoriser la mobilité entre les deux services de secours, et une réduction du nombre de casernes opérationnelles. Seules deux casernes sur les six existantes ont été maintenues: Brasschaat (province d’Anvers) et Crisnée (province de Liège).
Le SLFP a indiqué dans un communiqué avoir reçu du ministère de l’Intérieur les derniers chiffres des effectifs, qui traduisent selon le syndicat libéral une «situation préoccupante».
Avant la réforme, la Protection civile comptait 266 agents professionnels du côté francophone et 247 agents du côté néerlandophone, ainsi que 379 volontaires francophones et 315 néerlandophones.
Les effectifs sont tombés, selon des chiffres datant du 1er janvier 2020, à 139 agents professionnels pour l’unité de Crisnée (soit une réduction de 127 personnes) et 129 volontaires (-250), selon le dirigeant responsable du Syndicat libre de la fonction publique-ALR (SLFP-ALR), Eric Labourdette.
A Brasschaat, le nombre d’agents professionnels était à cette date de 122 (-125) et de volontaires de 67 (-308).
«Soit une diminution de 810 agents depuis la fameuse réforme de la Protection civile», a commenté le syndicaliste libéral.
«En fait, la Protection civile au fédéral s’est vidée de toute sa substance pour faire des économies sur le dos de la sécurité de la population et des intervenants».
La Chambre a approuvé en juillet 2020 une proposition de résolution du cdH, cosignée par Ecolo-Groen et amendée par le PS et le PTB, visant à réévaluer la réforme de la Protection civile menée par le gouvernement Michel 1er et son ministre de l’Intérieur d’alors, Jan Jambon (N-VA).
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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir9 Commentaires
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Posté par Bouko Christian, samedi 7 août 2021, 11:19
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Posté par Bouko Christian, samedi 7 août 2021, 11:20
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Posté par Dupont Vincienne, samedi 7 août 2021, 2:06
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Posté par RICHEZ Claude Emile, vendredi 6 août 2021, 20:27
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Posté par Desplanques Claude, vendredi 6 août 2021, 19:54
Plus de commentairesDepuis le dernière guerre les cours d'eau ont toujours été les "parents pauvres" de l'aménagement du territoire On en paye maintenant le prix ... et on en paiera encore longtemps le prix !
"la" dernière guerre
Une honte !
LES DECISIONS DE CHARLES MICHEL ET DE SON MINISTRE DE L'INTERIEUR JAMBON SONT INADMISSIBLES ET VIENNENT DE PROUVER LEURS INCOHERENCES DONT LES HABITANTS QUI ONT SOUFFERTS DES INTEMPERIES PAIENT TRES LOURDEMENT LE MANQUE D'INTELLIGENCE ET DE SENS DE LA SECURITE INDISPENSABLES A TOUTE PERSONNE INVESTIE DE RESPONSABILITE PUBLIQUE.
Il me souvient que, il y a une quarantaine d'années, ma mère et ma tante étaient fières d'être agents bénévoles de la Protection Civile. Ce n'était pas pour l'uniforme, mais pour l'idée de pouvoir être utiles à leurs concitoyens. Et, sauf erreur de ma part, il y avait des cours théoriques et des formations pratiques (je crois que c'est à cette occasion que j'ai entendu pour la première fois parler de "NBC" [nucléaire bactériologique chimique]). Et cela se faisait au niveau local (même pas un chef-lieu d'arrondissement : juste une commune d'une dizaine de milliers d'habitants). Que penseraient-elles maintenant de ce que cela est devenu ?