Le suicide collectif n’est pas une fatalité
Il faudrait être aveugle ou suicidaire pour ne pas voir le drame environnemental et humain qui est en gestation ? Ce n’est pourtant pas une fatalité, estiment des philosophes qui refusent le catastrophisme.


Sommes-nous suicidaires ? C’est la question un brin provocatrice qu’il faut bien poser à la veille de la sortie du sixième rapport d’évaluation du Giec, le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat. Les premières fuites reprises dans la presse internationale font part d’un état des lieux terrestre inquiétant : la température continue sa grimpette, activée en majeure partie par les émissions de gaz à effet de serre résultant de l’activité humaine. Comme si la multiplication des événements extrêmes auxquelles nous avons assisté ces dernières années – cfr les incendies grecs et les inondations en région liégeoise – ne suffisait pas à nous convaincre qu’il est grand temps de décélérer.

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