L’Allemagne tourne la page Merkel (4/5): Angela la stratège
Après 16 ans à la tête de l’Allemagne, elle connaît tous les recoins du pouvoir en Europe. Angela Merkel a pour cela dû assassiner politiquement quelques adversaires gênants. La chancelière a aussi une capacité unique de réconcilier les points de vue.


Pendant longtemps, les hommes politiques autour d’elle lui ont prêté un air de ne pas y toucher. Angela Merkel, femme puissante dans un monde masculin, a vécu sa carrière avec les stéréotypes machistes et ceux d’une Allemande de l’Est un peu maladroite. En cet été 2021, elle s’apprête à lâcher les rênes de l’Allemagne (et de l’Europe), après avoir épuisé de nombreux dirigeants masculins. Voire avoir mis fin à la carrière de certains d’entre eux. La chancelière allemande, classée dix fois « femme la plus puissante du monde » par le magazine Forbes, est une fine stratège politique et même une assassine.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Tuer ses rivaux, placer ses pions, rapprocher les points de vue,... et tout cela pour le pouvoir et ne rien en faire. L'Europe est dans le même état qu'il y a 16 ans: aucune vision nouvelle, toutes les avancées (sur l'euro, sur la BCE, etc.) n'ont été que des "exceptions" fragiles accordées au gré des circonstances. Un pipe-line est plus important qu'une politique sur la Russie, un accord économique sur les investissements favorable à l'Allemagne plus important qu'une politique sur la Chine... Les institutions européennes restent un grand foutoir et il n'y a aucune politique sur les migrants. On a humilié la Grèce pour sauver les banques allemandes, y compris les plus douteuses (Deutsche Bank)... Elle en est où la dette grecque, dans un pays qui brûle ? Au même point. L'Allemagne régnait sur l'Europe, elle règne toujours, il n'y a que cela qui l'a intéressé. Il n'y a que Chirac qui a fait pire.