Rapport du Giec: le climat, une priorité à géométrie variable dans le monde
Au lendemain du dernier rapport du Giec et à l’aube de la COP 26, face à la lutte contre le réchauffement climatique, le volontarisme des pays oscille d’un extrême à l’autre.


Le réchauffement climatique se produit beaucoup plus rapidement que prévu. Le diagnostic implacable, posé par la première partie du sixième rapport du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) sortie le 9 août dernier, n’a jamais été aussi palpable que ces dernières semaines. Les incendies se multipliant à travers le globe – les incendies dantesques en Grèce ont finalement été maîtrisés ce vendredi mais toute l’Europe du Sud reste sur le qui-vive – sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète.
Le rapport du Giec a pour finalité d’informer les décideurs avant qu’ils ne tracent de nouvelles orientations pour lutter contre le réchauffement climatique. La prochaine échéance étant fixée lors de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques – la COP 26 – qui se tiendra du 31 octobre au 12 novembre 2021.

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Et en ce qui concerne la Belgique, la sortie programmée du nucléaire va faire augmenter les émissions de CO2 de manière importante. La sortie du nucléaire étant un trophée écologiste...
Oui , je suis pour la sortie mais pas de cette façon , on est l otage des politiciens
Aucun courage politique d’imposer quoique ce soit, à présent seul des mesures radicales et extrêmes peuvent arriver à faire bouger les choses
Il faut être de bon compte, si le "volontarisme des Etats" laisse parfois à désirer, c'est essentiellement celui des individus qui pose question. Personne ne prend réellement au sérieux les études du GIEC. Si nous les prenions au sérieux, plus personne ne ferait d'enfants.
C’est vrai , le vrai ennemi c’est nous mêmes… la source des problèmes est le manque d éducation de la population , un échec politique partout dans le monde.