Serie A: la Juventus, déchue de son trône la saison dernière, part en reconquête
Quand on n'a pas de pétrole, ou de gaz, il faut des idées. Cette saison, les dirigeants de clubs italiens, pour lesquels chaque centime compte, sont encore plus confrontés à cette maxime. Dans un championnat qui s'annonce somme toute plus équilibré, ce ne sera pas l'équipe la plus chère qui l'emportera, mais bien celle construite avec le plus d'intelligence.

On peut d'ores et déjà écrire que ce sera la saison des entraîneurs, véritables animateurs d’un mercato en sourdine. Avec José Mourinho (Roma) qui revient en Serie A onze ans après le triplé avec l'Inter et Maurizio Sarri (Lazio) qui y reprend du service après une année blanche, le derby romain durera toute la saison avec deux coachs aux conceptions tactiques extrêmes. Massimiliano Allegri, de retour à la Juve après deux années sabbatiques (comme Luciano Spalletti appelé au Napoli), savoure, avec les intérêts d’un pouvoir de décision élargi, l’échec de la révolution “culturelle” entreprise à ses dépens à l’Allianz Stadium. Simone Inzaghi a participé à ces déménagements de banc, mais il ne pensait pas, au lendemain du départ d’Antonio Conte de l’Inter, que son siège brimbale à peine assis. Voilà l’ancien entraîneur de la Lazio obligé de défendre le titre de l’Inter sans son pilier, et bélier, Romelu Lukaku. On lui avait promis l’arme fatale, il se retrouve avec une fronde, celle des supporters “nerazzurri.”

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