Enseignement: la cohabitation difficile, mais pas impossible, entre profs et pédagogues
Les savoirs des enseignants et les savoirs issus de la recherche se croisent, mais s’articulent rarement. Une articulation pourtant nécessaire afin d’améliorer les apprentissages au sein des classes. Vincent Dupriez l’affirme : pour ça, il est urgent de revoir la formation initiale des enseignants. Et vite.


Bon, ils sont gentils les pédagogues, mais qu’ils viennent dans une classe observer la réalité du métier. » Voilà en substance le ressenti de nombreux profs lorsque les chercheurs en science de l’éducation se pointent avec leur manuel de bonnes pratiques. Un ressenti largement accentué durant la pandémie et le passage en distanciel. En Fédération Wallonie-Bruxelles, la cohabitation entre les chercheurs et les enseignants existe… timidement. « Je ne pense pas que ces deux mondes soient hostiles, mais ils vivent chacun de leur côté. Tous deux avec leurs interrogations. » Lors des rencontres pédagogiques d’été de l’ASBL « Changements pour l’égalité. », Vincent Dupriez, professeur en sciences de l’éducation à l’UCLouvain, était invité à discuter de l’articulation entre ces deux catégories de professionnels.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir74 Commentaires
Si l’on veut vivre dans une société égalitaire homme-femme, il convient de faire en sorte que la femme, qui auparavant, restait confinée à la maison, puisse travailler et s’épanouir dans son travail sans se sentir culpabilisée parce qu’elle ne trouve plus le temps pour s’occuper de ses enfants et suppléer aux carences éducatives de l’école en refaisant les apprentissages après son travail, culpabilisée parce qu’elle n’arrive pas à prendre congé pour faire réussir ses enfants lors des examens et qu’elle voudrait davantage les soutenir. C’est pour cela qu’il convient de réformer notre système scolaire et l’adapter pour qu’il puisse répondre aux changements de la société, tout en assurant à chaque enfant une prise en charge des difficultés pédagogiques des enfants dans le but de les faire réussir TOUS. Montrons que nous sommes progressistes, sinon on dira que c'est notre culture (talibane?).
Si l’on veut vivre dans une société égalitaire homme-femme, il convient de faire en sorte que la femme, qui auparavant, restait confinée à la maison, puisse travailler et s’épanouir dans son travail sans se sentir culpabilisée parce qu’elle ne trouve plus le temps pour s’occuper de ses enfants et suppléer aux carences éducatives de l’école en refaisant les apprentissages après son travail, culpabilisée parce qu’elle n’arrive pas à prendre congé pour faire réussir ses enfants lors des examens et qu’elle voudrait davantage les soutenir. C’est pour cela qu’il convient de réformer notre système scolaire et l’adapter pour qu’il puisse répondre aux changements de la société, tout en assurant à chaque enfant une prise en charge des difficultés pédagogiques des enfants dans le but de les faire réussir TOUS.
@ Frissen Jean-Marie, Il est temps de vous informer correctement. Les élèves ne redoublent (pratiquement presque) JAMAIS, sauf accord avec les parents, l'élève et un enseignant (sans qu'aucun puisse imposer son avis aux deux autres) avec révision de la décision si le redoublement n'apporte rien à l'élève. Les enseignants débattent lors des conseils d'élèves (pas les conseils de classe, comme chez nous) de ce qu'il convient de mettre en place pour aider l'élève, jamais de redoublement ou d'orientation qui reste le choix de l'élève. A 16 ans, les élèves s'inscrivent dans un lycée qui doit accepter leur candidature. Ils passent le bac à 19 ans. 97 % le réussissent du premier coup (c'est obligatoire d'en faire réussir 97 %), les 3 % restants le réussissent la session suivante. Pour les études supérieures, les élèves préparent un examen d'entrée. Le plaisir d'apprendre est davantage valorisé que chez nous. Je ne saispas de quoi vous parlez, ce n'est pas clair.
Première mesures, rendre accessible toutes les publications scientifiques gratuitement aux enseignants. Pour avoir accès aux revues scientifiques sans payer des sommes exhorbitantes il faut être affilié à une université très souvent... #leschosesdanslordre
Excellente idée effectivement. Si les enseignants les lisent évidemment.