Inondations: la Wallonie veut éviter une pollution «potentiellement dangereuse» des cours d’eau
Cette pollution est d’autant plus problématique que certaines stations d’épuration publiques ont aussi été fortement touchées et ne joueront donc plus leur rôle d’assainissement.

Les analyses sont actuellement multipliées dans les cours d’eau de Wallonie afin de détecter et quantifier la pollution liée aux inondations de juillet, fait savoir jeudi l’Institut scientifique de service public (ISSeP) dans un communiqué. Dans cette optique, le nombre de points de prélèvement a été augmenté dans les zones touchées et les mesures sont étendues à toute une série de micro et macro-polluants, dont les hydrocarbures, les métaux lourds et les pesticides.
« Outre leurs impacts directs sur les infrastructures et les riverains, les fortes inondations qui ont touché la Wallonie à la mi-juillet ont aussi eu pour conséquence une pollution en hydrocarbures à cause des nombreuses citernes éventrées », explique l’ISSeP. « Divers produits chimiques potentiellement dangereux se sont également déversés, suite aux dégâts causés à des entreprises ou à un certain nombre de particuliers. »
Cette pollution est d’autant plus problématique que certaines stations d’épuration publiques ont aussi été fortement touchées et ne joueront donc plus leur rôle d’assainissement durant plusieurs mois en attendant leur remise en état.
Pour mener à bien ses recherches, l’ISSeP a ajouté une vingtaine de points de mesure supplémentaires à ceux régulièrement suivis « en routine ». « Au total, 184 stations de mesures sont maintenant dispersées sur le territoire wallon. 18 points sont situés autour de la Vallée de la Vesdre, particulièrement touchée », souligne l’institut.
« Les fréquences d’échantillonnage ont été augmentées et le volume analytique a été quasiment doublé dans les zones impactées afin de suivre de manière plus précise l’évolution de cette pollution », précise-t-il.
Les mesures complémentaires s’étaleront au minimum jusqu’à fin 2021 et seront éventuellement prolongées localement selon les niveaux de concentration trouvés. Les résultats sont habituellement disponibles dans les trois mois mais l’ISSeP va faire en sorte de raccourcir ce délai, surtout en ce qui concerne les hydrocarbures.
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Oh pour ça la Principauté bananière de Wallonie va nous créer 12 ASBL, 15 intercommunales,...un ou deux petits ministres et voilà, problème résolu.
L'eau - un cycle ... L'homme doit se préparer à ne plus pouvoir faire face aux exigences de la NATURE - L 'EAU deviendra UNE DENREE RARE et les coffres -forts ne pourront pas garder cette richesse - LES ANTIVAX seront heureux ... LA SCIENCE viendra peut-être les aider -
Maintenant, imaginez-vous que ce genre d'événements catastrophiques se multiplie, par exemple tous les 5 ans, puis tous les ans. Mais il est déjà largement trop tard pour y changer quoi que ce soit. La mécanique est enclenchée et rien ne l'arrêtera. Personne ne pourra dire : "on ne savait pas". Nos états vont se ruiner progressivement, juste pour pallier aux conséquences de ces catastrophes climatiques qui vont se succéder ici et ailleurs. Je ne voudrais pas avoir 20 ans aujourd'hui...
j'ai le même sentiment que vous
@ Van Obberghen Paul,: les politiciens Belge préfèrent encore se gaver sur les taxes du pétrole que de voir 3 jours plus loin dans leur agenda. Et les la majorité des gens sourient à la pompe en faisant le plein en se disant que pour l'électrique ce n'est pas encore pour eux.