Le Standard balayé par l’ouragan unioniste, qui prend la tête du championnat
Les Rouches ont pris l’eau à l’Union. Parce que l’adversaire était plus costaud, dans tous les compartiments. Une claque, une belle, qui ne souffre même pas de la moindre discussion…

Le stade Joseph Marien, un écrin historique, mais surtout le terrain de jeu des troupes de Felice Mazzù. Celles qui prennent à la gorge chaque adversaire, sous les encouragements d’un public bouillant.
Le Standard ne déroge pas à la règle, il est rapidement placé dans les cordes. Une position rapidement suffocante, parce que les locaux courent dans tous les sens, coupent chaque angle et font preuve de force dans les duels. Les attaques sont placées, rapides et déroutantes. Dans le rôle des pestes intenables, on retrouve Dante Vanzeir et Deniz Undav. Dès qu’un Standardman touche le cuir, il sent le souffle oppressant de son adversaire.

Découvrez la suite, 1€ pour 1 mois (sans engagement)
Avec cette offre, profitez de :
-
L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction -
Le journal en version numérique -
Un confort de lecture avec publicité limitée
Pour poster un commentaire, merci de vous identifier.
Vous n’avez pas de compte ? Créez-le gratuitement ci-dessous :
S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Depuis l'époque où M. Duchatelet était devenu propriétaire du Standard, rien n'allait plus. Sans doute l'homme d'affaires n'a-t-il rien compris à la mentalité de ce club de passionnés et l'a-t-il involontairement détruit? Puis il y a eu M. Venanzi, lui aussi de bonne volonté. Rien n'y a fait pourtant. Ce qui manque au Standard c'est une volonté CONTINUE de bien faire, DE MATCH EN MATCH, sans forcément viser tel ou tel titre. Le Standard n'est plus un grand club belge, mais un club moyen. Ils doivent réagir de cette manière. C'est, je pense, ce qu'a compris l'excellent jeune entraîneur actuel, Mbaye Leye. Ce qu'avait aussi compris à son époque le Portugais Sa Pinto. Espérons que la Direction le comprendra un jour aussi: on ne peut pas demander à des jeunes de remplacer la masse financière qui permet à Bruges de posséder la meilleure équipe de Belgique, et qui n'est pourtant qu'un nain face à Manchester ou le PSG, ou encore Barcelone. C'est là que veulent aller tous les jeunes dès qu'ils se sentent suffisamment forts pour résister dans un tel club. Et l'argent qu'ils rapportent ainsi à leur club formateur lui sert à garder la tête hors de l'eau. Le principal? N'est-ce pas pour le supporter d'assister à un beau match chaque weekend? Durant lequel les joueurs "rouches" essaient de faire leur meilleur possible? Lorsque tout le monde aura compris cela à Sclessin, les choses iront beaucoup mieux. Et tant pis s'il n'y a plus de titre de champion avant longtemps.