Abandonné, «Poucet» sème les cailloux du pardon
En bordure du Bois de la Cambre, le parvis du Théâtre de Poche offre un cadre idéal, sous les sapins, aux aventures forestières du Petit Poucet, finement revisité par les Royales Marionnettes.

Que faire quand on découvre un monstre sous son lit ? On peut se cacher sous les couvertures. On peut aussi boucher l’espace sous le lit avec un tas de fatras. Ou alors on peut aller voir le monstre, « pour causer deux minutes et savoir s’il n’y aurait pas une possibilité de se faire aimer. C’est ce que font les orphelins, les perdus, ceux qu’on a abandonnés », dit Poucet. Et c’est exactement ce qu’il fait dans la création des Royales Marionnettes, réécriture osée du conte de Perrault. On y retrouve les grandes lignes de cette histoire d’enfants perdus dans la forêt, de cailloux et de miettes semés par le plus malin de la bande, et d’ogre mal luné, mais Didier Balsaux et Nicolas Turon y ménagent quelques ajustements pour creuser le thème de l’abandon ou encore du rapport à la mère.
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