La mission d’évacuation des Américains en Afghanistan est un «extraordinaire succès», selon Biden
Les Etats-Unis restent déterminés à évacuer les Américains restant en Afghanistan, dont le nombre est évalué entre 100 et 200, a assuré Joe Biden.

Aucun pays n’a jamais rien réalisé de comparable dans toute l’Histoire », a déclaré le président américain. « L’extraordinaire succès de cette mission est dû au talent incroyable, à la bravoure et au courage altruiste de l’armée américaine, de nos diplomates et de nos professionnels du renseignement. »
Les Etats-Unis restent déterminés à évacuer les Américains restant en Afghanistan, dont le nombre est évalué entre 100 et 200, a-t-il assuré.
Le président américain a également défendu sa décision de quitter l’Afghanistan en affirmant que les Etats-Unis n’avaient eu d’autre choix que « le départ ou l’escalade militaire » dans la plus longue guerre américaine, après l’accord passé par son prédécesseur Donald Trump avec les talibans.
« Nous n’avions plus qu’un choix simple. Soit suivre l’engagement pris par la précédente administration, et quitter l’Afghanistan, soit dire que nous ne partions pas et renvoyer des dizaines de milliers de soldats à la guerre. Le véritable choix était entre le départ ou l’escalade. Je n’allais pas prolonger cette guerre éternelle et je n’allais pas prolonger le retrait éternel ».
Joe Biden a encore prévenu le groupe Etat islamique au Khorasan (EI-K) que les Etats-Unis n’en avaient « pas fini » avec lui, après l’attentat qui a tué une centaine d’Afghans, 13 militaires américains et deux Britanniques près de l’aéroport de Kaboul la semaine dernière.
« A l’EI-K : nous n’en avons pas fini avec vous », a lancé le président américain lors d’un discours solennel à la Maison Blanche sur la fin de la guerre en Afghanistan. « En tant que commandant en chef, je crois fermement que la meilleure voie pour protéger notre sécurité passe par une stratégie dure, impitoyable, ciblée et précise qui traque la terreur là où elle se trouve aujourd’hui. Pas où elle était il y a deux décennies. »
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir13 Commentaires
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Posté par Linard Robert, mercredi 1 septembre 2021, 22:06
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Posté par du Coche LaMouche, mercredi 1 septembre 2021, 10:18
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Posté par Constant Depiereux, mercredi 1 septembre 2021, 7:01
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Posté par MAESEN Jean-Luc, mercredi 1 septembre 2021, 9:42
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Posté par Esgain Nicolas, mercredi 1 septembre 2021, 2:45
Plus de commentairesVraiment ce Président est une catastrophe pour son pays et la promotion de la Démocratie dans le Monde. Il était légitime que les Américains se vengent du 11 septembre et cherchent à exécuter les coupables
C'est oublier un peu vite que les accords de Doha (février 2020) signés par l'administration Trump prévoyaient le départ des forces US dans les 14 mois, donc au premier mai 2021. Durant ces 14 mois, aucun militaire US n'a été tué. Les Talibans se sont mis en route le premier mai 2021 et sont arrivés à Kaboul en août 2021, soit 17 mois après la signature des accords. Au pouvoir depuis janvier 2021, soit depuis 7 mois, Joe Biden n'a RIEN fait pour évacuer qui que ce soit. Il aurait pu organiser ces évacuations dans le calme lorsqu'il avait toutes les cartes en mains. Il n'a RIEN fait. Il est donc le principal responsable du chaos actuel.
La guerre en Afghanistan était une nième application stupide du "Œil pour oeil, dent pour dent" qui n'a jamais engendré que misère et infernal re-déchaînement de violence. Notre démocratie, si imparfaite, est le résultat de 2500 ans d'évolution qu'il est vain de vouloir l'imposer par la force en quelques années à grand renfort de canonnière ou de $. Saluons le courage de Joe Biden d'avoir osé y mettre fin, même si cela fut dans la douleur.
Joe Biden n'a fait preuve d'aucun "courage". Il s'est juste "résigné" à mener à son terme le processus mis en place par son prédécesseur (accords de Doha du 29/2/2020 - bis repetita). Et dans la mise en oeuvre de ce processus, il a fait à peu près tous les mauvais choix possibles et imaginables (abandon prématuré de la base de Bagram notamment). La moindre des choses était de "forcer" les Taliban à respecter un minimum leur "part du contrat"...
Quelle était l’autre option? Ah. Il n’y en avait pas? Bon, arrêtons le blabla.