Jane Campion à la Mostra: «Le cinéma me manquait»
Cinéaste emblématique, première femme à avoir reçu la Palme d’or en 1993 pour « La leçon de piano », Jane Campion est de retour à Venise avec « The Power of the Dog ». Une production Netflix, avec notamment Kirsten Dunst et Benedict Cumberbatch.


Elle est sans doute l’une des cinéastes les plus importantes de sa génération. Une icône et un guide qui a ouvert la voie à une génération de cinéastes. Qui a contribué à rebattre les cartes d’une industrie cinématographique ultra-masculine. Depuis sa reconnaissance à l’international en 1990 à la Mostra avec Un ange à ma table (Grand prix du jury à Venise, après déjà un prix à Cannes en 1986 pour son court-métrage Peel), Jane Campion a dessiné une filmographie riche, et signé des œuvres puissantes et féroces, tant à travers leur mise en scène que leurs sujets. Des films en réaction à l’obsession de la normalité dans notre société, qui sortent des sentiers battus, qui élargissent les frontières. En 1993, elle devenait la première (et unique jusqu’à il y a deux mois) femme à recevoir la Palme d’or à Cannes pour La Leçon de Piano, voyage initiatique dans les paysages embrumés de Nouvelle-Zélande. On lui doit aussi Holy Smoke, The Portrait of a Lady, la série Top of the Lake…

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